La chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme auprès de la Cour d’appel de Tunis a condamné, hier, Nader Ghanmi, cadre du groupe terroriste interdit Ansar Al-Charia, à 22 ans de prison, dans le cadre de deux affaires distinctes.
La première concerne une agression violente contre les membres de la cour lors de son procès en 2022, tandis que la seconde est liée à des faits de violences contre un agent de sécurité, après son extraction de la salle d’audience et son placement en garde à vue.
Il a été poursuivi pour violences contre un fonctionnaire de la justice, intention de meurtre, blessures volontaires, et outrage à un agent public.
Les enquêtes ont révélé que El Ghanmi avait participé à plusieurs actes terroristes en Tunisie, après avoir combattu en Syrie dans les rangs de Daech, avant de revenir dans le pays pour planifier des attaques ciblant les forces de l’ordre. Il a notamment été impliqué dans l’assassinat de l’agent Mohamed Toujani, tué lors d’une attaque armée contre une patrouille de police.
L’enquête a établi que lui et ses complices, dont Khaled Ben Fraj, adhéraient à l’idéologie salafiste jihadiste, et qu’ils avaient planifié l’attaque à un moment stratégique (le dîner des agents), utilisant des armes à feu et un véhicule ensuite dissimulé.
Cette affaire souligne la persistance des menaces terroristes malgré l’interdiction d’Ansar Al-Charia, et l’importance de la vigilance sécuritaire continue.
Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!
Commentaires