Le conflit entre Israël et le Hezbollah libanais continue de s’intensifier, marquant une nouvelle escalade dans les violences transfrontalières.
Selon des sources israéliennes, un bâtiment s’est effondré dans un village du sud du Liban, entraînant la mort de sept soldats israéliens.
De son côté, le Hezbollah a revendiqué une attaque inédite : le mouvement chiite affirme avoir visé avec des drones kamikazes le siège du ministère de la Défense israélien et l’état-major à Tel-Aviv.
Le Hezbollah a intensifié ses frappes, en lançant des roquettes sur plusieurs sites militaires israéliens. Des tirs ont visé une base logistique de la division 146 de l’armée israélienne à l’est de Nahariya, ainsi que des regroupements de soldats dans les colonies de Saas’a et de Kfar Vradim. Par ailleurs, un rassemblement militaire israélien a été attaqué dans la région de Maroun al-Ras, au sud du Liban.
En réponse, l’armée israélienne a signalé 20 roquettes tirées depuis le Liban en direction de la région de Galilée, et un projectile a touché une maison à Ma’alot-Tarshiha, dans le nord-ouest. Dans les 24 dernières heures, trois soldats israéliens ont été blessés, selon l’armée. Cependant, des accusations circulent sur le fait qu’Israël minimiserait le bilan humain afin de préserver le moral de sa population.
Le sud de Beyrouth a subi d’intenses bombardements, notamment les quartiers de Haret Hreik et de Ghobeiry, causant des destructions majeures. Le ministère libanais de la Santé a déclaré que six civils libanais avaient été tués et 15 autres blessés après une attaque israélienne à Doha Aramoun, dans la région montagneuse du Mont-Liban. Selon des témoins, un drone israélien aurait lancé des missiles sur un bâtiment abritant des réfugiés, provoquant des blessures et des dégâts matériels significatifs.
Des bombardements ont également touché les environs des localités de Chebaa et Kfarchouba, dans le sud du Liban, ainsi que le village de Yuhmor al-Shaqif. Les habitants de ces zones sont sous la menace constante de nouveaux raids, le climat de guerre ayant entraîné le déplacement massif de civils.
Le bilan des victimes au Liban s’alourdit de jour en jour : les attaques israéliennes ont déjà coûté la vie à 3 287 personnes, blessant 14 222 autres, dont un grand nombre d’enfants et de femmes. Plus d’un million deux cent mille Libanais ont été contraints de fuir leur foyer pour échapper aux violences, la plupart trouvant refuge dans d’autres régions du pays, voire dans des pays voisins.
Les répercussions humaines et matérielles de ces affrontements touchent durement les populations civiles, de plus en plus vulnérables dans cette spirale de violence.
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