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France : Régis Mailhot fait le parallèle entre Trump et Macron, l’Elysée va déprimer davantage…

France : Régis Mailhot fait le parallèle entre Trump et Macron, l’Elysée va déprimer davantage…

Il avait croqué avec brio le gouvernement mort-né de Michel Barnier, pris dans des vents contraire qui ont fini par l’ensevelir en un temps record, moins de 2 mois après le discours politique générale. L’humoriste Régis Mailhot revient mais pas pour faire la chronique de la disparition annoncée du successeur de Barnier, François Bayrou, cette fois il regarde outre-Atlantique, aux Etats-Unis d’Amérique, chez Donald Trump, pour faire le parallèle avec les tribulations de son homologue français Emmanuel Macron. Et le moins qu’on puisse dire est que la comparaison n’est pas à l’avantage de Paris. Entre un Trump qui cogne tous azimuts, oblige la Colombie à reprendre ses clandestins et décroche une enveloppe de 600 milliards de dollars dès son premier coup de fil à l’étranger, et un Macron rabougri, dont la cote de popularité touche les bas fonds, qui a bazardé tout l’héritage de ses prédécesseurs en Afrique et a perdu toute autorité chez lui il n’y a pas photo. Voilà ce qu’en dit Mailhot dans une chronique publiée par “Le Point”.

“Sandrine Rousseau doit être aux anges, le prototype de l’homme déconstruit est arrivé, et il porte un nom : Trump. À peine débarqué dans la Maison-Blanche, l’époux de l’écrivaine slovène Melania Trump a décidé de porter à lui seul la charge mentale de tout un pays. Pas moins de 26 décrets signés en une journée, un record ! Il aurait pu au passage en profiter pour ratifier le projet de loi de finances 2025 de François Bayrou !

Le grand ménage est lancé ! Tout doit disparaître. Adieu l’OMS : les États-Unis quittent l’Organisation mondiale de la santé. Apparemment, écouter les scientifiques est devenu une maladie de l’esprit. Bye-bye l’accord de Paris. Trump a trouvé une solution plus rapide au réchauffement climatique : racheter le Groenland.

Cet homme nourrit une passion dévorante pour le propre et le tri sélectif. Licenciement de douze inspecteurs généraux : on ne met pas Tonton America sous surveillance de Big Brother. Fini l’armée mexicaine, et adios les Chicanos ! Retour massif à la casa des clandestinos en charter. Et pour couronner le tout, il annonce un investissement de 500 milliards dans l’IA. Pourquoi ? Certainement a-t-il compris que l’intelligence naturelle ne suffit pas toujours.

Mais ce maniaque de la propreté ne s’arrête pas à ses propres activités domestiques. Il s’attaque aussi à l’international. Dans la bande de Gaza, trouvant les lieux « peu désirables », Donald a décidé de prendre les choses en main et d’organiser un grand nettoyage collaboratif. Après avoir envoyé quelques « aérosols » en Israël, notre Super Nanny envisage de reloger les habitants de Gaza en Égypte et en Jordanie, le temps que les travaux de rénovation soient effectués.

Le bon sens incarné, cet homme. Mais pourquoi diable s’arrêter en si bon chemin ? Et si on envoyait tous les Ukrainiens en Sibérie, le temps de passer la serpillière à Bakhmout et la truelle à Toresck ! Autre proposition : Los Angeles, dans un état proche de celui de Gaza, pourrait aussi bénéficier de cette opération voisins solidaires. Nettoyons Palisades Valley et organisions un dispatching de sa population entre Panama, le Canada et… la planète Mars.

Pendant que président américain prévoit d’envoyer ses compatriotes sur Mars, à Paris, Jupiter creuse son trou et son ennui. Résultat : entre deux vidéos TikTok à jouer les Julien Courbet pour des automobilistes faussement floués par un péage automatique, Manu va passer son mardi à inspecter l’état de délabrement des sanitaires du musée du Louvre. Tout un symbole.

Souvenez-vous, c’était il y a sept ans, l’ancienne résidence des rois de France accueillait en grande pompe le petit prince de la finance dans une mise en scène aussi kitsch que gênante. Le trentenaire le plus glam de la planète, sorte de Kennedy de Picardie, faisait son entrée dans le monde sous les hourras de l’establishment mondialisé, émerveillé par tant de grâce et de modernisme. Un demi-dieu made in France, costume cintré, sourire carnassier, déambulait, face à la pyramide du Louvre, dans un remake mitterrandien du Da Vinci Code, célébrant son ascension à la tête de la Business Unit France.

Sept années plus tard, comme le Louvre, Macron a pris l’eau. Le musée, tout comme la France, a besoin de rustines urgentes pour éviter de se transformer en une immense piscine publique à débordement. La start-up nation ressemble à une passoire thermique qui donne des frissons à tout le monde, visiteurs comme locataires…”.

 

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