L’absence des pluies d’automne menace le secteur agricole. La Tunisie enregistre cette année une 4ème année de sécheresse qui complique considérablement la situation hydrique dans le pays. L’expert en environnement et en développement durable Adel Hentati a souligné dans une déclaration à Tunisie Numérique que la poursuite de cette aggrave la situation des grandes cultures (blé, orge…) ce qui présente un grand risque à la sécurité alimentaire du pays et sa balance commerciale alimentaire.
Selon l’étude « Eau 2050 », la Tunisie est un pays en état de rareté absolue en eau, avec moins de 500 m3/ hab /an et une mobilisation de ses ressources supérieure à 75%.
La Tunisie reçoit, cependant, 36 milliards de m3 d’apports pluviométriques annuels moyens, mais variant entre 11 et 90 milliards (soit un rapport de 1 à 8) et 35% de ses ressources excèdent en salinité les 2 g /l. De ce fait, la surexploitation dépasse de 20% la norme de saine exploitation.
La même étude souligne qu’on avait la capacité de réguler 3 années sèches successives dans des conditions relativement acceptables de Mars à Octobre, malgré les risques. La 4ème année de sècheresse complique considérablement la situation.
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