Environnement

Affaire des déchets italiens : acquittement pour deux ex-ministres et 20 ans de prison pour l’importateur

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La cour d’appel de Tunis a rendu son verdict dans l’affaire très médiatisée des déchets italiens. Après un nouvel examen du dossier, la chambre criminelle a prononcé un non-lieu pour les anciens ministres de l’Environnement, Mostfa Aroui et Chokri Belhassen, tout en condamnant lourdement le principal accusé.

Le responsable de l’entreprise ayant importé ces déchets illégalement a été condamné à 20 ans de prison. Parmi les autres peines, un accusé a écopé de 10 ans de réclusion, tandis que deux autres personnes, dont un avocat, ont été condamnées à 3 ans de prison.

Une affaire impliquant plus de 20 accusés

Cette affaire, qui a éclaté après la découverte de conteneurs de déchets en provenance d’Italie, avait conduit à l’inculpation de plus de 20 personnes. Les accusés comprenaient des cadres de l’Agence nationale de gestion des déchets, des responsables du ministère de l’Intérieur, un avocat, et les deux anciens ministres de l’Environnement.

Si la majorité des accusés avaient été libérés en attendant leur jugement, un individu était toujours en fuite.

Verdict

Après des délibérations approfondies, la cour a finalement innocenté Mostfa Aroui et Chokri Belhassen, estimant que les charges retenues contre eux ne suffisaient pas à établir leur responsabilité.

Cette décision marque un tournant dans cette affaire, tout en maintenant des sanctions exemplaires pour les acteurs jugés directement impliqués.

Le principal importateur des déchets, au cœur du scandale, devra purger une peine de 20 ans de prison, soulignant la gravité des infractions commises.

Un signal fort pour la gestion des déchets

L’affaire des déchets italiens reste un symbole des enjeux liés à la gestion environnementale en Tunisie. Ce verdict envoie un message clair sur la volonté de la justice de sévir contre les pratiques illégales, tout en rétablissant la présomption d’innocence pour les accusés non impliqués directement.

Ce dénouement, bien qu’il ne mette pas fin au débat sur la gestion des déchets dans le pays, renforce les attentes envers une gouvernance plus stricte et transparente dans ce domaine.

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