Tunisie

Affirmation de l’égalité devant la loi : Le président Kais Saied met en avant la responsabilité des avocats

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Réaffirmation de la primauté de la loi

Lors d’une rencontre récente avec Leïla Jaffel, ministre de la Justice, au palais de Carthage, le président tunisien Kais Saied a insisté sur l’importance de l’égalité devant la loi, rappelant que personne n’est au-dessus de celle-ci.

Cette déclaration survient dans un contexte où la profession d’avocat fait l’objet de discussions animées en Tunisie, notamment concernant les obligations et les dérives potentielles de certains de ses membres.

Le président a souligné qu’il n’existe aucun conflit entre l’État et les avocats, contrairement à ce qui peut être parfois perçu ou véhiculé par certains. Il a rappelé que le droit à un procès équitable et le droit de la défense sont garantis par l’article 123 de la Constitution tunisienne.

Kais Saied a évoqué les mesures disciplinaires prises par l’Ordre national des avocats contre ceux qui faillissent à leurs devoirs professionnels, affirmant que la dignité de la profession doit être préservée. Il a également mentionné des cas spécifiques où des avocats ont été réprimandés pour des comportements qui nuisent à l’image de leur profession et à la souveraineté de l’État tunisien.

Respect de la loi et protection des droits

Le président a également souligné la nécessité de respecter les lois tunisiennes, même dans des circonstances difficiles, affirmant que la maison des avocats, bien que située sur le sol tunisien, n’est pas une enclave indépendante et doit se conformer aux lois du pays. Il a insisté sur le fait que l’État tunisien garantit à tous les détenus des droits et un traitement humain, conformément à l’article 36 de la Constitution.

Finalement, Kais Saied a critiqué ceux qui, de l’intérieur, dénigrent leur propre pays et bénéficient parfois de la protection de forces extérieures. Il a fait allusion à des affaires récentes où des avocats ont été impliqués dans des activités criminelles sans que cela ne soulève l’indignation publique, questionnant le silence autour de ces cas par rapport à d’autres qui attirent davantage l’attention médiatique.

 

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