Dimanche 3 novembre, Air France a pris la décision de suspendre temporairement le survol de la mer Rouge, après que l’un de ses équipages a signalé la présence d’un « objet lumineux » non identifié à haute altitude au-dessus du Soudan.
Cette décision intervient dans un contexte de précaution renforcée, alors que la compagnie française affirme placer la sécurité de ses passagers et équipages au premier plan.
Cette observation, décrite par Air France comme une « suspicion d’objet lumineux à haute altitude », a entraîné des perturbations pour plusieurs vols. Deux appareils, opérant les trajets « Paris-Madagascar » et « Paris-Kenya », ont été contraints de rebrousser chemin pour atterrir à Paris. Le vol « Paris CDG-La Réunion » a, quant à lui, été reporté au lendemain, et le vol « Maurice-Paris CDG » a ajusté son itinéraire pour éviter la zone.
Le vol AF934, reliant Paris à Antananarivo, figure parmi les appareils ayant fait demi-tour. Air France a justifié ces décisions en expliquant que la mesure préventive visait à assurer une sécurité optimale : « En fonction de leur localisation, certains appareils ont pu faire demi-tour et revenir se poser à leur aéroport de départ », a précisé la compagnie.
En raison de la proximité du Soudan avec des zones de tension, Air France, comme d’autres compagnies, suit de près l’évolution de la situation géopolitique. La région de la mer Rouge, qui sépare l’Afrique de la péninsule arabique, est souvent sensible aux mouvements militaires et aux conflits. Face aux risques potentiels, la compagnie adapte régulièrement ses itinéraires en fonction de la situation pour garantir la sécurité des passagers.
La compagnie a également démenti des rumeurs circulant sur les réseaux sociaux selon lesquelles un missile aurait été tiré depuis le Soudan vers un avion Air France. Un internaute avait avancé cette hypothèse, mais Air France a précisé : « Nous ne confirmons pas l’information d’un missile dirigé vers un autre avion Air France ».
Dans un communiqué publié sur X, Air France a réitéré son engagement envers la sécurité de ses clients et de ses équipes : « La sécurité de ses clients et de ses équipages est son impératif absolu », a affirmé la compagnie, soulignant qu’elle maintient une vigilance constante sur les zones traversées par ses appareils. Cette surveillance est d’autant plus importante dans les régions à haut risque, afin de prévenir toute menace possible en vol.
Pour le moment, aucun détail supplémentaire n’a été donné sur la nature exacte de l’objet lumineux observé. Les hypothèses restent ouvertes, mais les autorités aériennes n’ont pas confirmé l’existence d’un risque militaire. Selon des experts, il pourrait s’agir d’un phénomène naturel, d’un objet non militaire ou même d’un engin de surveillance. Air France, de son côté, n’a pas donné de détails supplémentaires mais continue de surveiller la situation de près.
Cette mesure a entraîné des retards et des changements d’itinéraires, occasionnant des désagréments pour les passagers concernés. Bien que les demi-tours et les reports aient provoqué des inconvénients pour les voyageurs, ceux-ci saluent généralement la prudence d’Air France, qui a agi dans l’intérêt de leur sécurité.
Le vol vers la Réunion, par exemple, a été reprogrammé pour assurer une trajectoire sécurisée, et les passagers des autres vols affectés ont été pris en charge par la compagnie.
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