Le moins qu’on puisse dire est que le député du Courant démocrate Hichem Ajbouni est très bavard en ce moment. Après sa sortie sur les dépenses électorales du chef de l’Etat, il s’en prend ce mardi 11 janvier au premier président de la Cour de cassation, Taïeb Rached et à l’épouse de Noureddine Bhiri, Saïda Akremi…
Le député, à qui manifestement son paradis perdu – le Parlement – manque beaucoup, a suggéré sur sa page Facebook de déterrer les requêtes contre Taïeb Rached qui avaient été retoquées sans possibilité de renvoi. Ajbouni en est convaincu : On découvrira dans ces dossiers des pépites sur «l’ampleur des réseaux de corruption»…
Il a ajouté que remettre sur la table ces affaires rendrait un immense service au pays, au lieu de dissoudre le Conseil supérieur de la magistrature (CSM). Le député a également plaidé pour le retour de l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC) afin de lui confier les investigations sur les fortunes suspectes des magistrats accusés de corruption.
Puis en direction de Saïda Akremi, sans la nommer, Ajbouni propose ceci : «Il faut passer à la loupe tous les dossiers planqués à l’inspection générale du ministère de la Justice. Je suggère aussi l’ouverture d’une enquête sur les affaires traitées par une avocate quand son époux était ministre de la Justice, et sur les jugements en rapport avec ces affaires»…
D’après l’élu ses suggestions sont plus à même de neutraliser un pan de la nébuleuse de la corruption qui prospère au coeur de la justice tunisienne, au lieu d’abattre le CSM qui est l’unique contre-pouvoir actuellement dans le pays, selon ses dires…
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