L’Algérie n’entend pas se reposer sur ses lauriers après son succès éclatant à l’Union africaine (UA), à travers l’élection triomphale de Selma Malika Haddadi au poste très convoité de Vice-présidente de la Commission. Cette victoire est le couronnement d’un long processus qui a commencé depuis des années, un travail minutieux qui donne de brillants résultats. En témoigne la relance énergique du méga projet du gazoduc transsaharien, un chantier qui végète depuis 2002. Le dernier sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA a fait entrer Alger dans une autre dimension, en lui conférant un statut de leader au service des grandes causes africaines.
L’Algérie a été désignée, avec l’Afrique du Sud, le Togo et le Ghana, pour mener le combat de la reconnaissance et de la réparation des nombreux crimes qui ont jalonné l’histoire des peuples africains. A noter que la 38e session ordinaire des dirigeants africains a acté la classification de l’esclavage, de la déportation et de la colonisation comme des crimes contre l’humanité et comme des génocides commis contre les Africains. Il s’agit maintenant de l’ébruiter à l’étranger pour que chaque acteur concerné assume sa responsabilité.
Rappelons qu’en septembre 2023 l’ex-président ghanéen, Nana Akufo-Addo, l’avait clamé à la tribune des Nations unies, lors de la 78ème Assemblée générale. Les autorités algériennes, de par leur position au Conseil de sécurité de l’ONU et ailleurs dans le monde, rejoignent la lutte pour la Justice et le recouvrement des droits du continent africain. Voici le communiqué émis par le ministère algérien des Affaires étrangères :
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