De toute évidence ce n’est pas la fin du pétrole, en tout cas pas pour l’Algérie. Le pays enchaine même les découvertes à une vitesse hallucinante, la compagnie algérienne Sonatrach en a annoncé 35 nouvelles en 2 ans à peine. 34 de ces découvertes ont été faites par la même entreprise, rapporte l’Agence de presse algérienne (APS)…
Parmi les trouvailles les plus juteuses il y a un gisement de pétrole dans la région de Sabaa, dans l’Adrar, une localité qui n’avait pas connu pareil événement depuis 28 ans. Même les vieilles pépites produisent encore ! Les évaluations initiales parlent d’un volume qui pourrait monter à plus de 150 millions de barils.
La compagnie a également mis à jour un gisement de gaz à condensat dans le réservoir de Lias Carbonaté – LD2 –, dans le bassin de Berkine ; ici on parle d’une quantité oscillant entre 100 et 340 milliards de mètres cubes de gaz à condensat. Cette bonne nouvelle est «l’une des plus importantes réévaluations de réserves pour les vingt dernières années».
Par ailleurs Sonatrach a confirmé le gros volume des réserves de pétrole brut et de gaz, sur la base des conclusions des tests de production dans les puits d’exploration aux abords d’El Aabid et Tarsim. Cette hausse de la production de gaz naturel et les importantes réserves de gaz poussent la National Oil Company à ambitionner de devenir «l’une des plus importantes sources d’approvisionnement en gaz au monde».
Certes le pays s’est embarqué dans la diversification de son économie pour sortir de la dépendance des hydrocarbures, certes la dynamique des exportations hors hydrocarbures est de très bon augure pour l’avenir du pays, mais pour autant Alger ne boudera pas cette manne gazière et pétrolière qui tombe du ciel. D’ailleurs qui a enterré les hydrocarbures dans le monde ? Personne…
Le dernier sommet mondial sur le climat n’a pas entériné la mort des énergies fossiles au nom de l’urgence environnementale, les projets pétroliers et gaziers se portent comme un charme, même si notre planète Terre ne peut pas en dire autant. Même les géants de l’automobile ont relancé les projets sur les moteurs thermiques, accusés de porter un coup très sévère à la couche d’ozone. Alors certes Alger fera sa part pour soulager l’environnement mais il n’ira certainement pas plus vite que la musique mondiale.
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