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Algérie : un remaniement gouvernemental marqué par la continuité et de nouveaux défis

Algérie : un remaniement gouvernemental marqué par la continuité et de nouveaux défis

Un remaniement attendu après la réélection de Tebboune
Ce lundi, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a dévoilé la composition du gouvernement Nadir Larbaoui II, quelques semaines après sa réélection pour un second mandat. Cette annonce fait suite à la démission de l’ancien gouvernement, présentée le 17 septembre dernier, suivie de la reconduction de Nadir Larbaoui en tant que Premier ministre.

Avec cette nouvelle équipe, Tebboune opte pour un équilibre entre continuité et renouveau, en gardant des figures clés tout en introduisant de nouveaux visages dans des secteurs stratégiques.

Les piliers du gouvernement reconduits
Plusieurs ministres déjà en poste dans le précédent gouvernement conservent leurs fonctions :

  • Saïd Chengriha, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire, reste ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale.
  • Ahmed Attaf, à la tête des Affaires étrangères, poursuit son action dans les relations internationales.
  • Brahim Merad, ministre de l’Intérieur, garde la responsabilité des collectivités locales et de l’urbanisme.
  • Lotfi Boudjemaa, reconduit en tant que ministre de la Justice et garde des Sceaux.

De nouveaux visages pour des secteurs prioritaires
Ce remaniement marque également l’arrivée de nouveaux ministres pour répondre aux enjeux économiques, éducatifs et sociaux :

  • Mohamed Meziane est nommé ministre de la Communication, chargé de moderniser ce secteur stratégique.
  • Mohamed Seghir Sadaoui prend en charge le ministère de l’Éducation nationale, un domaine central pour les réformes futures.
  • Houria Meddahi, à la tête du ministère du Tourisme et de l’Artisanat, devra dynamiser un secteur porteur pour l’économie nationale.
  • Said Sayoud hérite du portefeuille des Transports, un secteur clé pour l’infrastructure et le développement régional.

Les défis d’une nouvelle ère
Ce gouvernement est attendu sur plusieurs fronts :

  • Réformes économiques : Développer des secteurs tels que l’énergie renouvelable, l’industrie pharmaceutique et l’économie du savoir, désormais portés par des ministres spécialisés comme Noureddine Ouaddah et Fouad Hadji.
  • Reconstruction nationale : Répondre aux attentes des citoyens en matière d’éducation, de santé et d’emploi.
  • Modernisation des infrastructures : Avec des ministres comme Lakhdar Rekhroukh aux Travaux publics et Taha Derbal aux Ressources en eau, les priorités incluront le développement durable et l’amélioration des services publics.

Un cap pour l’avenir
Ce remaniement montre la volonté de Tebboune de poursuivre les réformes engagées tout en s’adaptant aux défis actuels. Avec des figures expérimentées et des nouveaux talents, l’exécutif devra prouver son efficacité dans un contexte où les attentes sociales et économiques sont élevées.

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