L’orientation vers la Chine, en particulier, et le groupe BRICS, en général, ne doit pas s’inscrire dans le cadre de la poursuite de la recherche de nouvelles ressources extérieures qui aggravent l’endettement public au détriment de l’autonomie financière et la mobilisation d’un maximum de ressources internes.
Selon un nouveau rapport du Forum Tunisien des Droits Economiques et Sociaux (FTDES) sur le Budget de l’année 2023, cette approche ne peut pas être une alternative aux relations traditionnelles, malgré l’absence d’accord avec le Fonds monétaire international et les pratiques des pays alignés derrière lui.
Pour une coopération avancée
Une coopération avancée avec la Chine et les BRICS représente une approche saine si elle s’inscrit dans le cadre d’un souci d’éviter la dépendance à un axe quelconque, et de travailler pour développer les entreprises sur la base d’un développement conjoint et d’un intérêt mutuel basé sur la capacité du pays à définir ses enjeux et ses priorités et des programmes stratégiques qui soutiennent le développement et préservent la souveraineté nationale. L’orientation vers les BRICS, en particulier la Chine, est souhaitable.
On ajoute que d’un point de vue pratique, il est possible de s’entendre rapidement avec la Chine, avec laquelle la Tunisie enregistre un déficit commercial très élevé s’élevant à 8532,5 millions de dinars, ce qui équivaut à environ 34% de la valeur du déficit commercial pour l’ensemble de l’année 2022.
Ajustement des relations vers plus d’équilibre
Partant de ce constat, on considère que la Tunisie peut exiger plus d’équilibre dans ses relations avec la Chine sans recourir à la limitation des importations chinoises (avec la nécessité de limiter l’importation de produits de luxe) en échange de la réalisation de plus d’investissements pour concrétiser les grands projets, tels que l’extension et le développement du réseau ferroviaire et la réalisation de grands projets dans le domaine du dessalement de l’eau de mer, et de la production d’énergies alternatives, etc.
En outre, nous pouvons suggérer à la Chine d’accorder à la Tunisie un dépôt d’un milliard de dollars, ainsi que des prêts bonifiés et à long terme qui serviront à mettre en œuvre des projets qui contribuent à la relance de l’économie tunisienne, selon le rapport du FTDES.
Pistes de développement
De telles demandes ne sont pas difficiles à obtenir, compte tenu de la volonté de la Chine de développer ses relations avec le reste du monde par le biais de l’initiative de la route de la soie, et de ses réserves de devises, qui, selon les dernières données, s’élèvent à 3 184 milliards de dollars, soit 67 % des réserves totales des BRICS.
Ainsi, le développement des relations avec la Chine et les BRICS représente un projet d’avenir visant à construire une nouvelle mondialisation plus équilibrée, solidaire et juste basé sur :
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