La finance climatique qui est au cœur des stratégies mondiales pour lutter contre le changement climatique, dépasse le cadre des simples investissements verts. Elle constitue un levier essentiel pour mobiliser des ressources financières et accélérer la transition vers une économie bas carbone et résiliente.
Ce concept, apparu dans les années 1990, a progressivement gagné en importance, en particulier avec la montée en puissance des défis climatiques. Aujourd’hui, la finance climatique joue un rôle crucial pour répondre aux engagements internationaux en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre et d’adaptation aux impacts climatiques.
Engagements climatiques globaux
La finance climatique a émergé dans un contexte où les impacts du changement climatique devenaient de plus en plus évidents. L’un des moments clés a été la création du Protocole de Kyoto en 1997, qui a établi les premières bases pour le financement des projets liés au climat. Par la suite, l’Accord de Paris de 2015 a renforcé cet élan en engageant les nations à limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C.
Des mécanismes comme le Fonds vert pour le climat, créé en 2010, ont été mis en place pour aider les pays en développement à s’adapter et à réduire leurs émissions. Ces initiatives témoignent de la reconnaissance croissante de l’importance de la finance climatique comme outil indispensable dans la lutte contre le changement climatique.
Atténuation et l’adaptation
Contrairement à la finance verte, qui se concentre sur les projets environnementaux au sens large, la finance climatique se divise en deux axes principaux : l’atténuation et l’adaptation. L’atténuation vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre, par exemple en finançant des projets d’énergies renouvelables ou d’efficacité énergétique. L’adaptation, quant à elle, consiste à préparer les sociétés aux impacts inévitables du changement climatique, comme la montée des eaux ou les sécheresses prolongées.
Ces deux dimensions exigent des solutions financières adaptées, allant des prêts à taux préférentiels aux subventions, en passant par les mécanismes de marchés carbone. Cette spécificité rend la finance climatique essentielle pour répondre de manière ciblée aux différents besoins des pays et des secteurs.
Laissez un commentaire