Une cryptomonnaie est une devise numérique décentralisée qui utilise des algorithmes cryptographiques et un protocole nommé blockchain pour assurer la fiabilité et la traçabilité des transactions.
Les cryptomonnaies sont entièrement virtuelles, elles peuvent être stockées dans un portefeuille numérique protégé par un code secret appartenant à son propriétaire. Des plateformes d’échanges servent à acheter et revendre de la cryptomonnaie en ligne.
Comment marche la cryptomonnaie ?
La cryptomonnaie est d’un fonctionnement très facile à comprendre. On distingue la preuve de travail, la preuve d’enjeu et l’achat de monnaie.
Le principe du minage ou de la preuve de travail a été mis au point par Bitcoin. Des informaticiens appelés les mineurs conçoivent et améliorent des algorithmes qui sécurisent la blockchain. Ils reçoivent en récompense des unités monétaires virtuelles.
La preuve d’enjeu, de participation ou d’intérêt, consiste à prouver que l’on est en possession d’une certaine quantité de cryptomonnaie ou jetons. Faute de participer à la preuve de travail ou d’enjeu, il est toujours possible d’acheter de la cryptomonnaie.
Les Cryptomonnaies en Tunisie : la fin d’un tabou
L’essor des cryptomonnaies à l’échelle mondiale soulève des questions cruciales pour de nombreux pays, y compris la Tunisie.
Alors que d’autres nations embrassent cette révolution numérique, la situation tunisienne demeure marquée par une réglementation complexe. Ce contexte pose un véritable enjeu pour l’avenir économique du pays, qui pourrait tirer parti des avantages offerts par les monnaies numériques tout en naviguant dans un paysage juridique particulier.
L’annonce par le ministère des finances de la refonte du code des changes en Tunisie marque un tournant significatif dans la régulation des cryptomonnaies. Selon la ministre, Sihem Boughdiri Nemsia, les Tunisiens peuvent détenir et échanger des cryptomonnaies, mais sous certaines conditions strictes imposées par la Banque centrale de Tunisie (BCT). Cette nouvelle législation vise à encadrer un secteur qui, jusqu’alors, était perçu comme illégal ou risqué.
Toutefois, échanger des cryptomonnaies est conditionné par une autorisation préalable de la Banque centrale de Tunisie (BCT), ce qui soulève des préoccupations quant à la bureaucratie qui pourrait freiner relativement l’innovation. Les utilisateurs devront également se conformer à des seuils financiers stricts et procéder à la conversion de leurs cryptomonnaies en monnaie fiduciaire. Cette approche prudente vise à protéger les consommateurs tout en tentant d’encadrer un secteur en pleine expansion.
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