La Tunisie et la Banque mondiale consolident leur coopération pour stimuler le développement économique du pays. Lors d’une rencontre tenue ce lundi 17 février 2025 au Palais du gouvernement à La Kasbah, le chef du gouvernement, Kamel Madouri, a reçu Ousmane Dione, vice-président de la Banque mondiale pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, accompagné d’Ahmadou Moustapha Ndiaye, directeur régional pour le Maghreb et Malte, ainsi que de plusieurs responsables de l’institution financière internationale.
Un engagement pour un développement inclusif et durable
Au cours de cet échange, Kamel Madouri a mis en avant la vision de développement du président de la République, Kaïs Saïed, axée sur une croissance inclusive et durable. Le gouvernement tunisien ambitionne de relancer l’économie en améliorant le climat des affaires, en renforçant la compétitivité du secteur privé, et en encourageant les investissements productifs.
Parmi les secteurs prioritaires, il a cité :
- Les énergies renouvelables,
- L’innovation et la technologie,
- L’éducation, la santé et le transport,
- La gestion durable des ressources hydriques,
- Le renforcement de la protection sociale.
Le chef du gouvernement a également souligné l’importance des réformes structurelles, notamment en matière de gouvernance des entreprises publiques, de numérisation des services, et de modernisation des infrastructures, afin de garantir un environnement économique plus compétitif et résilient.
La Banque mondiale réaffirme son soutien à la Tunisie
De son côté, Ousmane Diagana a réitéré l’engagement de la Banque mondiale à accompagner la Tunisie dans ses réformes économiques et sociales. Il a salué les avancées réalisées depuis sa dernière visite en décembre 2024, tout en exprimant la volonté de l’institution de renforcer son appui à des projets structurants.
La Banque mondiale prévoit notamment de :
- Soutenir la transition énergétique en finançant des projets de production d’énergies renouvelables,
- Accompagner la digitalisation et le développement des startups et PME,
- Améliorer l’accès au financement pour les entreprises locales,
- Investir dans les infrastructures portuaires et logistiques afin de maximiser le potentiel commercial du pays,
- Appuyer la modernisation des services publics, notamment en matière de gestion des déchets, d’eau et de transport.
Vers une gouvernance locale plus participative
L’un des axes majeurs discutés concerne le rôle croissant des instances locales dans la définition des priorités de développement. Le gouvernement tunisien souhaite que les conseils régionaux et locaux jouent un rôle central dans l’élaboration des plans économiques. Une approche saluée par la Banque mondiale, qui plaide pour une implication accrue des citoyens à travers une gouvernance participative.
Cette rencontre marque une étape clé dans le renforcement des liens entre la Tunisie et la Banque mondiale. En misant sur des projets stratégiques et des réformes ambitieuses, le pays entend accélérer son intégration économique et sociale, tout en réduisant les disparités régionales.
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