Le président américain Joe Biden a appelé, aujourd’hui, vendredi 31 mai 2024, le Hamas à accepter une nouvelle offre d’Israël de libérer les otages en échange d’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, affirmant que c’est le meilleur moyen de commencer à mettre fin à ce conflit meurtrier. .
Biden a ajouté : « Avec un cessez-le-feu, l’aide pourra être distribuée de manière sûre et efficace à tous ceux qui en ont besoin. »
Il a poursuivi : « En tant que personne engagée depuis longtemps envers Israël, et en tant que seul président américain à s’être rendu en Israël en temps de guerre, et en tant que personne ayant envoyé des forces américaines pour diriger la défense d’Israël lorsque l’Iran l’a attaqué, je vous demande de réfléchir à ce qui se passerait si ce moment était perdu… Nous ne pouvons pas gâcher ce moment.
Une proposition d’échange d’otages présentée plus tôt cette année prévoyait la libération d’otages malades, âgés et blessés dans la bande de Gaza en échange d’un cessez-le-feu de six semaines, avec la possibilité de le prolonger pour permettre davantage d’aide humanitaire dans la bande.
L’accord proposé a échoué au début du mois, après qu’Israël ait refusé d’accepter une fin permanente de la guerre dans le cadre des négociations et a lancé une attaque intensive contre la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.
Le Hamas a déclaré, jeudi, qu’il avait informé les médiateurs qu’il ne participerait pas à de nouvelles négociations compte tenu de la poursuite de « l’agression », mais qu’il était prêt à conclure un « accord complet », incluant l’échange d’otages et de prisonniers, si Israël arrêtait la guerre.
Les pourparlers orchestrés par l’Égypte, le Qatar et d’autres parties pour parvenir à un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas à Gaza se sont à plusieurs reprises bloqués, chaque partie accusant l’autre de l’absence de progrès.
Un responsable américain a déclaré que le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan, rencontrerait vendredi des diplomates de 17 pays dont les citoyens sont retenus en otage par le Hamas dans la bande de Gaza.
Un haut responsable israélien de la sécurité a déclaré vendredi qu’Israël n’accepterait aucune cessation des combats en dehors du cadre d’un accord incluant le retour des otages vivants.
Cette semaine, l’attention s’est concentrée sur les répercussions d’une frappe israélienne sur un camp de réfugiés à Rafah dimanche, qui a tué 45 Palestiniens.
Mais le porte-parole de la sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby, a déclaré mardi que les dernières opérations terrestres israéliennes à Rafah n’inciteraient pas les États-Unis à retirer davantage d’aide militaire à Israël.
Le ministère de la Santé de Gaza estime que 36 000 personnes ont été tuées à Gaza depuis qu’Israël a lancé ses opérations militaires dans la bande de Gaza en réponse à l’attaque du Hamas du 7 octobre contre des villes du sud d’Israël qui a tué 1 200 personnes.
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