Le géant de l’aéronautique Boeing a annoncé son intention de placer en chômage partiel des dizaines de milliers d’employés aux États-Unis, alors que 33 000 travailleurs basés dans le nord-ouest du pays sont en grève depuis le 13 septembre.
Cette décision intervient après des négociations infructueuses entre l’entreprise et le syndicat représentant les employés.
Le président de Boeing, Kelly Ortberg, a déclaré que la société commencerait à mettre en œuvre ce plan de chômage partiel dans les prochains jours. Pour minimiser les effets sur les salariés, ces derniers seront affectés en rotation : ils seront mis en chômage technique pour une semaine tous les quatre semaines.
Cet ajustement touche un grand nombre d’employés, y compris des cadres, dans plusieurs programmes importants de Boeing basés aux États-Unis. Cette mesure vise à maintenir la stabilité financière de l’entreprise pendant cette période de troubles.
La grève a été largement approuvée par les employés, avec 96 % des membres du syndicat votant pour le mouvement, après le rejet d’une proposition d’accord collectif qui n’offrait pas de garanties satisfaisantes en matière d’augmentations salariales et de retraites. Cette grève a entraîné une paralysie totale de plusieurs lignes de production cruciales pour Boeing, affectant la fabrication de différents modèles d’avions.
Malgré la reprise des négociations sous médiation fédérale le mardi, aucun accord n’a été trouvé, et les discussions ont pris fin sans résultat le mercredi soir. Le syndicat a réaffirmé son ouverture à la négociation, que ce soit directement avec Boeing ou via la médiation, mais aucune nouvelle date pour des pourparlers n’a encore été fixée.
Kelly Ortberg, qui a pris la présidence de Boeing en août 2024, a souligné que cette mesure de chômage partiel est une réponse nécessaire pour garantir la pérennité financière de l’entreprise. Il a également exprimé sa volonté de reconstruire la relation entre la direction et les employés en grève, tout en cherchant à conclure un accord le plus rapidement possible pour mettre fin à ce conflit social.
=> La situation chez Boeing reste tendue, avec des négociations au point mort et une grève paralysante pour la production. L’annonce du chômage partiel est une tentative de la direction pour atténuer les pertes économiques, mais la résolution du conflit semble encore loin. Boeing devra redoubler d’efforts pour parvenir à un compromis acceptable pour ses employés, tout en protégeant sa viabilité financière.
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