Un dirigeant du Hezbollah a déclaré ce samedi 5 octobre que le mouvement libanais a perdu tout contact avec Hachem Safieddine, dont le nom est sur toutes les lèvres pour s’asseoir sur le fauteuil du leader historique Hassan Nasrallah, tué par une frappe aérienne massive le 27 septembre dernier. Depuis les bombardements d’hier vendredi sur le bastion du Hezbollah près de Beyrouth les combattants n’arrivent pas à localiser leur chef…
La source a confié que “le contact avec Safieddine a été perdu depuis les violents raids contre la banlieue” dans la nuit de jeudi à vendredi. “Nous ne savons pas s’il était présent à l’endroit visé par les raids, ni qui était présent avec lui“, a ajouté ce responsable, sous le sceau de l’anonymat.
En Israël le bruit court que Tsahal aurait effectivement neutralisé le potentiel successeur et cousin de Nasrallah, un théologien de haut rang qui a fait ses armes en Iran et qui est présenté comme un dur, encore plus coriace que le défunt leader. L’armée israélienne, qui piétine sur le front nord face au Hezbollah, n’a certainement pas envire qu’un homme de ce calibre s’installe à la tête du Hezbollah.
Rappelons qu’aux premières minutes du raid contre Nasrallah on avait commencé par dire que le contact avait été rompu, avant que sa mort ne soit confirmée très rapidement. Là il s’est passé des heures depuis la dernière frappe de l’aviation israélienne et toujours aucune indication précise sur le sort de Safieddine. Est-il décédé, était-il sur les lieux et aurait réussi à s’échapper ou était-il ailleurs et se planque soigneusement en attendant que l’orage passe ? Mystère…
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