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Canada: La Banque centrale alerte sur l’impact de la réduction de l’immigration sur la croissance

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Les membres du Conseil de direction de la Banque du Canada ont discuté des changements récents aux cibles d’immigration. 

“Ils ont convenu que les réductions prévues allaient entraîner une croissance plus modeste du PIB que prévu dans le Rapport d’octobre, en raison de la consommation globale et de la demande de logements moins élevées”, annonce la Banque du Canada qui a fait savoir que les renseignements recueillis lors d’activités de rayonnement auprès de petites entreprises et dans les régions laissaient penser que les niveaux d’immigration nettement plus bas pourraient être difficiles pour les entreprises ayant du mal à recruter de la main-d’œuvre et à la maintenir en poste. 

Et d’ajouter qu’une croissance démographique plus faible aurait des effets autant sur l’offre que sur la demande dans l’économie, ce qui atténuerait l’impact pour les perspectives d’inflation. Les membres ont convenu qu’une analyse plus poussée serait nécessaire pour évaluer à quel moment les effets des nouvelles cibles d’immigration pourraient se faire sentir sur l’offre et la demande, dans le cadre de l’établissement de la prévision actualisée, en janvier.

Pour rappel, le gouvernement avait annoncé en octobre 2024 un Plan des niveaux d’immigration 2025-2027 qui mettra un frein à la croissance démographique à court terme afin de parvenir à une croissance bien gérée et durable à long terme. 

Ce plan des niveaux comprend des cibles contrôlées pour les résidents temporaires, en particulier les étudiants étrangers et les travailleurs étrangers, ainsi que pour les résidents permanents.

Ce plan prévoit une réduction du nombre de résidents permanents de 500 000 à 395 000 en 2025; une réduction du nombre de résidents permanents de 500 000 à 380 000 en 2026 et l’établissement d’une cible de 365 000 résidents permanents en 2027.

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