Le constructeur automobile Citroën a lancé ce lundi une nouvelle alerte de sécurité concernant ses modèles C3 et DS3, demandant à 250 000 propriétaires situés dans le nord de la France de ne plus utiliser leur véhicule jusqu’au remplacement de leurs airbags défectueux. Cette mesure s’inscrit dans le prolongement d’un rappel déjà en cours, affectant désormais l’ensemble du territoire français.
Un problème de longue date avec les airbags Takata
Les airbags en question sont fournis par le fabricant japonais Takata, impliqué dans l’un des plus grands scandales de sécurité automobile de ces dernières décennies. Le risque est une explosion spontanée lors de leur déclenchement, projetant des fragments métalliques pouvant causer des blessures graves, voire mortelles.
Citroën, filiale du groupe Stellantis, avait déjà initié une campagne de rappel en mai 2024 pour les véhicules situés au sud d’une ligne Clermont-Ferrand – Lyon. À l’époque, les modèles du nord de la France n’étaient pas considérés comme présentant un risque immédiat.
Mais de nouveaux tests ont conduit le constructeur à étendre cette interdiction de rouler aux véhicules immatriculés entre 2008 et 2013 dans toute la partie nord du pays.
Une décision tardive mais nécessaire
Selon Thierry Koskas, directeur général de Citroën, les analyses effectuées en 2024 justifiaient alors une distinction géographique. “Nous n’aurions jamais proposé cette démarcation si nous avions eu le moindre doute au moment où nous avons pris cette décision”, a-t-il déclaré au Parisien.
Cependant, cette décision de stopper l’usage des véhicules des mois après le premier rappel soulève des interrogations sur la gestion du dossier par le constructeur.
Une procédure d’urgence pour remplacer les airbags
Citroën a mis en place un dispositif de remplacement accéléré pour éviter que des milliers de propriétaires ne soient privés de leur véhicule pendant une longue période. Les rendez-vous en atelier sont en cours de planification, et les réparations seront entièrement prises en charge par le constructeur.
En attendant, les propriétaires concernés sont priés de ne plus rouler avec leur véhicule et d’attendre d’être contactés pour une prise en charge rapide.
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