Les pouvoirs publics œuvrent pour adopter des réformes qui visent à transformer le climat des affaires et à appuyer davantage d’investissements locaux et étrangers, tout en répondant aux aspirations des acteurs économiques.
La Tunisie voit son paysage réglementaire évoluer rapidement. Avec la volonté de stimuler l’investissement, le gouvernement a récemment pris des mesures pour alléger le fardeau administratif pesant sur les entrepreneurs.
C’est dans ce même contexte qu’un projet de loi « horizontal et global » sur l’incitation aux investissements sera bientôt élaboré, a annoncé la présidence du gouvernement dans un communiqué paru cette semaine.
Le projet de loi en question s’inscrit dans le cadre d’effort d’uniformisation de la législation régissant l’incitation aux investissements et vise à mettre fin à l’éparpillement et l’hypertrophie des textes juridiques régissant la matière, explique-t-on de même source.
Il tend également à opérer une refonte du système des incitations aux investissements et devra permettre de traiter comme il se doit les différents problèmes rencontrés dans les divers secteurs et domaines.
Le projet de loi attendu est dans le droit-fil des mesures pratiques annoncées lors de la réunion du conseil ministériel tenu le 29 octobre dernier sous la présidence du chef du gouvernement. Ces mesures visent entre autres à accélérer la réalisation des projets publics et à booster l’investissement.
La dynamique actuelle évolue dans un spectre plus large visant à moderniser le système économique tunisien. L’objectif est non seulement de soutenir les investisseurs mais aussi de favoriser la création d’emplois locaux et la résorption du chômage.
Les réformes sont également en phase avec les engagements pris par la Tunisie auprès de ses partenaires, qui encouragent une approche plus ouverte et moins contraignante en matière d’investissement.
Les évolutions réglementaires en cours témoignent d’une volonté forte d’améliorer le climat des affaires au pays. En allégeant les contraintes administratives tout en maintenant un certain niveau de régulation pour les secteurs sensibles, la Tunisie aspire à devenir une destination privilégiée pour les investisseurs, tant locaux qu’internationaux.
La route vers une économie plus dynamique semble ainsi tracée, mais sa réussite dépendra largement de la mise en œuvre effective de ces réformes et de l’adhésion des acteurs du marché à leur concrétisation.
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