À la veille de la présidentielle iranienne, le nouveau vainqueur Massoud Pezeshkian avait détaillé sa vision des priorités de Téhéran sur la scène internationale lors d’un entretien avec Sputnik. Voici un aperçu de ses déclarations clés concernant la politique étrangère de l’Iran sous sa présidence.
Relations avec Moscou
Massoud Pezeshkian a souligné l’importance des relations entre l’Iran et la Russie, qualifiant Moscou d’ami et de partenaire stratégique. Il a déclaré : “La Russie est un ami et un partenaire de l’Iran et je considère qu’il est prioritaire d’approfondir et d’élargir les relations avec la Russie et la Chine, ainsi que d’intensifier les activités de politique étrangère en Asie en général.
Nous allons bien sûr poursuivre nos efforts pour élargir l’interaction avec la Fédération de Russie à tous les niveaux – bilatéral, régional et international.”
Coopération internationale et BRICS
En ce qui concerne la coopération internationale, Pezeshkian a réaffirmé l’engagement de l’Iran envers le principe de multipolarité. Il a annoncé : “L’Iran est partisan du principe de multipolarité. En outre, l’une des priorités de mon programme de politique étrangère est la coopération régionale.
À ces fins, l’Iran étendra sa présence au sein des BRICS et de l’OCS, et cherchera également à instaurer une coopération plus active avec l’Union économique eurasiatique afin de mieux exploiter le potentiel de relations commerciales et économiques avec ses membres.”
Accord de Vienne sur le nucléaire iranien
Pezeshkian a également abordé la question de l’Accord de Vienne sur le nucléaire iranien, mettant en avant la nécessité de réintégrer les autres signataires de l’accord et de lever les sanctions contre l’Iran. Il a déclaré : “L’Accord de Vienne sur le nucléaire iranien est un accord international approuvé par l’ONU. Le retrait américain de cet accord a été unilatéral et a causé de graves dommages à l’Iran ainsi qu’au peuple iranien.
Comme la partie russe l’a souligné à plusieurs reprises, l’Iran a rempli ses obligations, et nous considérons que notre tâche consiste à ramener le plus vite possible les autres signataires dans cet accord et à parvenir à la levée des sanctions. Je suis persuadé que les gouvernements amis de la Russie et de la Chine soutiendront l’Iran et l’aideront à résoudre ce problème.”
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