Le bureau exécutif de l’UGTT a dénoncé toute sorte de pratique visant à porter atteinte au droit syndical appelant les autorités de tutelle à assumer leur responsabilité face aux dégâts de ces violations.
Il a également rejeté la campagne d’arrestations anarchiques ainsi que le règlement des comptes politiques et ce, via l’exploitation du pouvoir judiciaire et la diabolisation des opposants politiques dans le but de détourner l’attention du peuple tunisien de ses vraies préoccupations.
En marge de sa visite au siège du ministère de l’Intérieur, le Chef de l’Etat Kais Saïed a commenté la série d’arrestations qui a été effectuée depuis samedi dernier.
” Ceux qui ont été arrêtés sont des terroristes, ils cherchent à persécuter le peuple tunisien et porter atteinte à l’Etat. Nous vivons une période délicate et critique. Les accusations sont liées au complot contre la sûreté intérieure et extérieure de l’Etat. Nous respectons les procédures et les droits de l’Homme et l’affaire en question n’a rien à voir avec les droits et les libertés comme ils le prétendent” a-t-il annoncé.
Le Chef de l’Etat est revenu également sur la question des circuits de distribution.
Il a annoncé que seulement 5% des produits parviennent au marché du gros et les 95% restants pour persécuter le peuple et sont injectés dans les circuits parallèles.
Le porte-parole du Mouvement du 25 juillet Mahmoud Ben Mabrouk a évoqué le dossier des subsahariens présents en Tunisie.
Ben Mabrouk a dénoncé les actes de racisme commis à l’encontre des citoyens en question ajoutant que la Constitution tunisienne assure le respect de toutes les catégories de la société.
L’avocate et épouse du dirigeant du Mouvement Ennahdha Noureddine Bhiri, Saïda Akremi a confié à Tunisie Numérique que son époux a été transféré à l’hôpital après avoir été victime d’une fracture au niveau de l’épaule.
Elle a révélé qu’elle s’est rendue hier à la caserne de Bouchoucha pour rendre visite à Noureddine Bhiri où elle a appris la nouvelle.
En marge d’une conférence de presse tenue hier, l’avocat Samir Dilou a apporté des éclaircissements sur les dernières arrestations.
” Les questions posées à Noureddine Boutar lors de l’interrogatoire ont porté sur la ligne éditoriale et les chroniqueurs de la radio Mosaïque FM. Quant à Khayem Turki, il a reçu deux diplomates étrangers chez lui. L’avocat Laher Akremi a pris un café avec Khayem Turki dans l’un des quartiers de la capitale. Les agents sécuritaires ont saisi les cartes visites, les téléphones et les ordinateurs portables des détenus ainsi que ceux des membres de leurs familles” a-t-il annoncé.
Dilou a déclaré aux médias que l’ancien ministre de la Justice Noureddine Bhiri a été admis aux soins intensifs.
Il a rappelé que Bhiri est victime d’une fracture au niveau de l’épaule ainsi que des blessures au niveau de la jambe et du pied gauche.
S’exprimant en marge de la conférence de presse du front de Salut national, l’épouse de Abdelhamid Jelassi Monia Ibrahim est revenue sur les détails de son mari.
” Mon téléphone, celui de mon mari et mon ordinateur portable ont été saisis lors de l’opération de perquisition à notre domicile. J’ai posé des questions sur les causes de l’arrestation de Jelassi ainsi que le lieu de son incarcération mais les agents sécuritaires n’ont pas donné de détails à ce propos. Je considère que mon mari a été enlevé par les forces de l’ordre” a-t-elle fait savoir.
Le parti islamiste d’Ennahdha a assuré, ce mercredi, dans un communiqué, que son dirigeant Noureddine Bhiri, a dû être opéré d’urgence, pour une fracture du bras gauche, et d’autres blessures, suscitées, selon le communiqué, par la violence des agents de police lors de son arrestation. Ennahdha qualifie l’intervention chirurgicale d’acte à haut risque, vu l’état de santé fragilisé de Bhiri, et des maladies chroniques dont il souffrirait.
Ennahdha fait assumer la responsabilité de l’état de santé de Bhiri au président Kaïs Saïed en personne, et au juge d’instruction en charge de l’affaire de Bhiri qui a refusé, hier de le faire examiner et hospitaliser, malgré la demande pressante de la défense.
La HAICA a condamné, ce mercredi, les arrestations ciblant les journalistes et, notamment, l’arrestation du directeur général de MosaïqueFM, demandant des éclaircissements sur cette affaire et sur les griefs retenus contre Boutar.
La HAICA a réitéré sa position quant au dépassement par el pouvoir des lignes rouges de la liberté de presse et de la ligne éditoriale des médias.
Dans un post publié hier sur sa page officielle, l’avocat Ridha Belhaj a annoncé l’incarcération de l’ancien député Walid Jalled.
” De la même manière, Walid Jalled a été arrêté chez lui” lit-on dans son post.
Le parquet près le tribunal de première instance de Tunis a émis, ce mercredi, un mandat de dépôt, à l’encontre de Walid Jalled, ex-député. Et ce pour une présomption de corruption.
Jalled a été arrêté et sera déféré, demain, devant la cour en charge de l’affaire.
Le juge d’instruction près le tribunal de première instance de l’Ariana a émis, ce mercredi, dans le cadre de l’affaire dite « de la chambre noire » du ministère de l’intérieur, un mandat de dépôt à l’encontre de l’ancien directeur général des services spéciaux, Atef Omrani.
L’avocat du syndicat national des journalistes tunisiens, Ayoub Ghedamsi, a assuré que le parquet du tribunal de première instance de Tunis a décidé de déférer le directeur général de Mosaïque FM, devant le pôle judiciaire financier, toujours sans retenir le moindre chef d’inculpation. Ghedamsi a expliqué que ce transfert de dossier a permis au parquet du pôle d’ordonner la prolongation de la garde à vue de Boutar de cinq jours.
Le Chef de l’Etat Kais Saïed a effectué avant-hier une visite inopinée au marché Beb El Fella où il a fait la tournée des étals et a pris connaissance des prix de plusieurs produits.
Il s’est entretenu, par la même occasion, avec des citoyens et des commerçants pour savoir leurs préoccupations.
” Ils ont modifié les prix avant votre arrivée au marché” a dénoncé une citoyenne appelant le Chef de l’Etat à envoyer ” des agents secrets” pour inspecter les vrais prix.
Le ministère de l’Intérieur a annoncé qu’une cellule “takfiriste” faisant l’apologie de l’organisation terroriste Daech a été démantelée dans le cadre d’une une opération préventive conjointe menée entre les unités de la Direction antiterroriste de la Garde nationale et la Direction de la prévention et de la lutte contre le terrorisme et ce,après consultation du ministère public.
La même source a ajouté que la cellule en question aurait planifié d’assassiner des sécuritaires dans le gouvernorat de Bizerte le jour du scrutin du second tour des législatives.
Le MAE Nabil Ammar a reçu, ce mercredi, un appel téléphonique de son homologue saoudien, le prince Fayçal Bin Farhan Aal Saoud, qui l’a congratulé pour sa nomination et lui a réitéré le soutien de l’Arabie Saoudite à la Tunisie, notamment en cette période de crise économique.
L’Arabie Saoudite a annoncé, ce mercredi, son intention de recruter pas moins de trois mille tunisiens comme conducteurs de véhicules et agents de logistique, pendant la saison du Hadj de cette année.
Une réunion s’est tenue, ce mercredi, entre les représentants du syndicat des transports en Arabie Saoudite, et ceux de l’agence de l’emploi tunisienne, pour arrêter les besoins du Royaume en cette main d’œuvre, ainsi que des modalités à mettre en place pour les concours de recrutements.
Le ministre des affaires sociales, Malek Ezzahi a annoncé, ce mercredi, à partir de Sfax, que la Tunisie va dépasser cette crise économique et sociale qui l’étrangle, à l’instar de tous les pays du monde. Et ce, dans les meilleurs délais.
Un nouveau rapport publié par Fitch Solutions sur le secteur des aliments et les boissons et en Tunisie prévoit une évolution de ses résultats en 2023 tout en avertissant quant aux multiples défis économiques et sociaux qui pèseront sur les perspectives de la consommation.
Fitch note que la montée en flèche des pressions inflationnistes, la crise de la balance des paiements et l’accessibilité réduite des importations érodent les revenus des ménages notamment à faibles et moyens revenus qui sont contraints de réduire leurs dépenses en produits alimentaires non essentiels.
Tunisie Numérique a mené une série d’interviews auprès des familles tunisiennes pour savoir comment elles gèrent leurs budgets en ces temps de crise que traverse le pays.
Ces tunisiens proviennent de différentes classes sociales, sont d’âges différents et habitent dans des quartiers aussi bien huppés que populaires. Ils ont accepté volontairement de répondre de manière spontanée et anonyme aux questions de Tunisie Numérique. Les récits ont été retranscrits tels quels.
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