Dans un statut publié, ce jeudi 19 janvier 2023 sur sa page officielle, l’avocate Bochra Bel Haj Hmida a annoncé que la juge accusée d’adultère a été innocentée par la justice.
On rappelle que la magistrate avait révélé avoir fait l’objet de campagnes de harcèlement orchestrées. Elle a vu sa vie privée déballée sur les réseaux sociaux, et notamment la liaison hors mariage, qui lui a valu d’être accusée d’« outrage aux mœurs ». Un motif invoqué par le président Kaïs Saïed lui-même.
L’activiste politique Ridha Belhaj a assuré que la Tunisie aura bientôt un rendez-vous avec “une surprise” venant du “peuple profond”, qui ne restera pas longtemps silencieux sur la détérioration des conditions du pays.
Belhaj, a mis en garde contre la colère des Tunisiens expliquant qu’« Un soulèvement peut arriver à tout moment, de la part des peuples opprimés ».
Commentant l’aide alimentaire fournie par la Libye à la Tunisie, le président d’Afek Tounes, Fadhel Abdelkefi, a considéré que cette aide n’est pas une” humiliation” pour la Tunisie.
“Quand l’aide vient d’un pays européen, personne ne parle, et quand elle vient de Libye ou d’Algérie, ils la considèrent comme une humiliation pour la Tunisie(…)Malheureusement, nous sommes responsables de la situation actuelle”.
L’activiste politique Hatem Mliki a estimé que le prochain parlement, qui devrait émerger des élections législatives, sera une extension du système politique du président de la République Kais Saied.
Dans une déclaration faite, ce jeudi 19 janvier 2023 à Tunisie Numérique, Mliki a également indiqué que le système actuel se caractérise par l’absence d’autorités et que Saied détermine seul les différentes positions et décisions sur tous les plans.
Le secrétaire général du Parti du courant démocratique, Nabil Hajji, a déclaré qu’il est clair que le prochain parlement n’aura pas de pouvoirs importants, étant donné que la plupart des institutions sont entre les mains de Kais Saied.
Dans une déclaration faite, ce jeudi 19 janvier 2023 à Tunisie Numérique, le politicien a estimé que le contrôle du Parlement ne peut être appliqué qu’ à travers les décisions du président de la République.
Le dirigeant du Mouvement Ennahdha Belgacem Hassan a déclaré que le parti organise une manifestation chaque semaine pour exprimer sa solidarité avec son vice-président Ali Laarayedh.
Hassan a considéré que Laarayedh constitue l’un des symboles de la transition démocratique en Tunisie depuis 2011 ajoutant qu’il avait toujours lutté contre l’envoi des jeunes vers les zones de conflits.
Le dirigeant du parti islamiste Ajmi Lourimi a appelé à libéré l’ancien Chef du gouvernement.
Il a révélé que les autorités sont en train de régler leurs comptes avec les opposants politiques tout en dénonçant les poursuites judiciaires engagées contre les militants en vertu du décret-loi n°54.
L’ancien dirigeant du Mouvement Ennahdha Abdellatif Mekki a pointé le double discours du président de la République Kais Saïed en matière de questions économiques et sociales notamment les négociations avec le FMI.
Mekki a considéré que l’héritage démocratique dont dispose la Tunisie a limité la violation des droits et des libertés par le pouvoir en place.
La membre du front de Salut national Chaima Issa a comparu hier devant la brigade criminelle de la garde nationale de Ben Arous.
” Après avoir été auditionnée par le troisième juge d’instruction près le Tribunal militaire, elle a été laissée en état de liberté mais a été interdite de voyage” lit-on dans le post publié sur la page officielle de l’avocat Samir Dilou.
Les autorités portuaires d’Italie ont annoncé, ce jeudi, que plus de 105 mille migrants ont débarque en Italie, à partir des côtes africaines, avec une augmentation de 56%, par rapport à l’année 2021, dont plus de 32milles en provenance de la Tunisie, avec une augmentation de l’ordre de 60%.
Tunisie Numérique a mené une série d’interviews auprès des familles tunisiennes pour savoir comment elles gèrent leurs budgets en ces temps de crise que traverse le pays.
Ces tunisiens proviennent de différentes classes sociales, sont d’âges différents et habitent dans des quartiers aussi bien huppés que populaires. Ils ont accepté volontairement de répondre de manière spontanée et anonyme aux questions de Tunisie Numérique. Les récits ont été retranscrits tels quels.
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