La nuit du premier Ramadan dernier, à Kansas, un événement remarquable a eu lieu. Après la prière d’Icha, alors que les fidèles attendaient la prière de Taraweeh, deux hommes se tenaient côte à côte.
L’un d’eux était le Dr Mohamed Aouda, un Américain d’origine palestinienne, et l’autre, Danny, un homme blanc d’une trentaine d’années.
L’annonce de la conversion
Le Dr Aouda a pris la parole, expliquant que Danny, qui était présent avec sa caméra pour documenter l’événement, allait prononcer la shahada, la déclaration de foi musulmane. Danny, un ancien évangélique, avait été profondément touché par la résistance et la foi des Gazaouis en ces temps de guerre. Devant la congrégation, Danny a avancé lentement et a prononcé la shahada, marquant ainsi sa conversion à l’islam.
Impact de la guerre sur Gaza
L’histoire de Danny a commencé par son implication dans des manifestations de soutien à Gaza.
Deux scènes en particulier l’ont profondément marqué : la vue des gens priant sur les ruines d’une mosquée détruite et un homme faisant ses ablutions avec l’eau tombant de sa tente.
Ces images ont poussé Danny à s’interroger sur sa propre vie et ses croyances.
Le chemin vers l’Islam
Danny, issu d’une communauté évangélique connue pour son soutien à Israël, a entrepris un voyage de découverte personnelle. Il a lu intensément sur l’histoire et la situation en Palestine, découvrant des vérités qui lui avaient été cachées.
En quelques mois, il avait lu une soixantaine de livres et s’était profondément plongé dans la compréhension de l’islam.
En étudiant le Coran, Danny a trouvé des réponses claires et directes, en particulier sur des figures comme Jésus (Issa en islam). Le message du Coran lui a semblé beaucoup plus en phase avec la justice et la moralité par rapport à ce qu’il avait appris dans son ancienne foi.
L’importance de l’éveil spirituel
Danny conclut en exprimant sa gratitude envers les Gazaouis pour l’éveil spirituel qu’ils ont inspiré en lui.
Il reste convaincu que les souffrances des Gazaouis ont réveillé les consciences à travers le monde et que c’est une responsabilité collective de mettre fin à leur souffrance.
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