Le Ministère israélien des Finances a révélé ce lundi que les dépenses liées aux opérations militaires à Gaza et au Liban ont atteint 106 milliards de shekels, soit environ 28,4 milliards de dollars depuis octobre dernier.
Ces coûts colossaux exacerbent un déficit budgétaire qui a atteint 11,2 milliards de shekels en octobre 2023, entraînant une pression accrue sur l’économie israélienne.
Un déficit budgétaire qui continue de croître
Les prévisions pour 2024 indiquent que le déficit budgétaire pourrait dépasser les 6,6 %, soulignant les effets de long terme des conflits armés sur les finances publiques israéliennes.
Le ministre des Finances, Bezalel Smotrich, a affirmé que bien que le budget militaire pour 2025 atteindra 102 milliards de shekels (27,5 milliards de dollars), il ne sera pas “illimité”.
Le budget israélien pour 2025, récemment approuvé par le gouvernement, s’élève à 744 milliards de shekels (environ 200 milliards de dollars). Parmi ce budget, 161 milliards de shekels seront destinés au service de la dette publique.
Une croissance économique en baisse
L’économie israélienne, fragilisée par les conflits, fait face à une faible croissance, qui devrait atteindre seulement 0,4 % en 2024. Toutefois, les autorités espèrent un rebond de 4,3 % en 2025, bien que cet objectif semble irréalisable. Les retombées économiques de la récente escalade de violence, initiée le 7 octobre 2023 avec l’attaque de la résistance palestinienne, ont contribué à cette crise économique.
Comparaison avec le budget global de 2024
En 2024, le budget total d’Israël est fixé à 582 milliards de shekels (environ 154,7 milliards de dollars). Les dépenses militaires liées aux conflits de Gaza et du Liban représentent donc une part significative des dépenses publiques, marquant un impact durable sur la structure économique d’Israël.
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