Dans un communiqué conjoint rendu public sur sa page ce jeudi soir, les associations et organisations nationales ont appelé les autorités à cesser de poursuivre, de persécuter et d’arrêter les “non-jeûneurs”, demandant qu’ils soient traduits en justice en état de libération, car ils ne représentent aucune menace pour la paix publique et de garantir leur droit à un procès équitable.
Cela fait suite à l’arrestation d’un certain nombre de citoyens du gouvernorat de la Manouba pour non-jeûne pendant le mois de Ramadan, “en violation flagrante de leur droit à la différence et à l’exercice de leurs libertés individuelles”, selon le texte du communiqué.
Les signataires ont également dénoncé ce qu’ils considéraient comme “un ciblage systématique des minorités en Tunisie et une atteinte aux libertés individuelles, notamment pendant le mois de Ramadan”.
Les associations et organisations ont affirmé que les lois, décrets et circulaires adoptées pour persécuter les non-jeûneurs pendant le Ramadan, visent les libertés individuelles, d’autant plus qu’ils sont inconstitutionnels et ne respectent pas les conventions internationales.
Estimant qu’ils doivent être révisés pour protéger le droit à la différence et garantir les règles de la coexistence, sans discrimination fondée sur la race, le sexe, le parti ou la religion.
Les signataires de la déclaration sont les suivants :
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