Le représentant permanent de la Libye auprès du Conseil de sécurité des Nations unies, Taher al-Sunni, a souligné dans un discours prononcé lors d’une session consacrée à la situation en Libye que son pays est un pays de transit pour les migrants et non un pays de destination, appelant la communauté internationale à assumer ses responsabilités et à ne pas laisser la Libye faire face seule à cette crise.
Il a également souligné le danger de traiter la question des migrations avec deux poids, deux mesures, s’interrogeant sur l’absence de sanctions internationales à l’encontre des réseaux de passeurs.
Al-Sunni a réitéré le rejet catégorique par le peuple libyen de toute tentative d’installation de migrants sur le territoire libyen, soulignant que les lois de l’État doivent être respectées et que la Libye, comme tout autre pays, a le droit de promulguer et d’appliquer ses lois d’une manière qui tienne compte de sa sécurité nationale. Al-Sunni a également révélé que les autorités libyennes ont détecté plusieurs violations commises par certaines organisations internationales qui tentent de contourner les lois nationales, ce qui suscite des doutes quant à leurs intentions et représente une menace directe pour la sécurité nationale de la Libye.
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