Lors de la cérémonie de prestation de serment pour son deuxième mandat, le président a marqué un tournant dans sa vision pour la Tunisie, appelant à un nouveau paradigme pour surmonter les échecs des politiques précédentes.
Selon le président, l’ancien modèle économique n’a pas apporté les résultats escomptés, et il est temps d’évoluer vers une approche plus efficace et inclusive.
Le président a identifié plusieurs défis cruciaux pour la Tunisie, notamment le chômage des jeunes et des moins jeunes, qui reste un fléau entravant le développement du pays. Il a souligné la nécessité de créer une nouvelle richesse nationale à travers une vision solide et innovante.
Le modèle économique de rente, selon ses mots, n’a profité qu’à une petite élite, rendant une minorité encore plus riche, tandis que la majorité de la population tunisienne continue de s’appauvrir.
Le président a également mis l’accent sur la nécessité de préserver les entreprises publiques après avoir purgé la corruption qui les affaiblit depuis longtemps. Il a rappelé que certaines tentatives avaient pour but de vendre ces entreprises à bas prix, mais que sa vision est de les réformer pour assurer leur pérennité. Il a réaffirmé l’importance de la santé et de l’éducation publiques, tout en soulignant la cohabitation essentielle entre les secteurs public et privé, comme le stipule la constitution tunisienne.
Le président a insisté sur la nécessité de rétablir le rôle social de l’État, en assurant et en consolidant les droits sociaux des citoyens. Il a promis de donner une place centrale à l’État dans la protection des plus vulnérables, garantissant l’accès à l’éducation, à la santé et à des services publics de qualité pour tous.
Dans son discours, le président s’est engagé à surmonter ces défis rapidement pour garantir une vie libre et digne à tous les Tunisiens. Il a mis en avant plusieurs axes principaux qui guideront son mandat, dont la poursuite de la libération du pays, l’ouverture de nouvelles perspectives pour les chômeurs et les jeunes, et la construction d’une économie nationale fondée sur la vraie création de richesse pour tous.
Le président a également abordé la question de la liberté politique, affirmant qu’elle est garantie, mais qu’elle ne doit pas se confondre avec le chaos. Il a averti qu’il n’y aurait pas de place pour les traîtres et ceux qui se tournent vers l’étranger pour déstabiliser le pays. Toute tentative de s’ingérer dans les affaires intérieures de la Tunisie sera fermement rejetée.
La lutte contre la corruption et le terrorisme a été présentée comme une priorité absolue. Le président a promis de tenir pour responsables tous ceux impliqués dans des actes de corruption, et de mener une bataille sans relâche contre les réseaux terroristes qui menacent la sécurité nationale. La reddition des comptes sera une priorité afin de restaurer la confiance des citoyens dans les institutions publiques.
Enfin, le président a appelé à une “révolution culturelle” qui changerait les mentalités et les comportements en Tunisie. Il a insisté sur l’importance d’un changement profond dans la société, afin de construire un avenir prospère et harmonieux pour tous les citoyens.
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