Dix membres de la famille Haniyeh, y compris sa sœur, ont été tués dans un raid israélien sur leur domicile dans le camp de réfugiés de Shati, à l’ouest de Gaza, la nuit dernière.
Parmi les victimes, plusieurs membres de la famille sont encore sous les décombres, selon les médias palestiniens, qui précisent que la majorité des victimes sont des femmes. Le correspondant d’Al Jazeera a rapporté que les opérations de recherche de survivants se poursuivent, et que le nombre de morts pourrait augmenter.
Depuis la nuit dernière, l’armée israélienne a intensifié ses frappes sur le camp de Shati, ciblant notamment une école abritant des réfugiés sous la gestion de l’UNRWA (Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens), tuant des dizaines de personnes, dont des enfants.
Le 10 avril dernier, trois fils et plusieurs petits-enfants du chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, ont été tués dans un autre raid israélien sur une voiture civile dans le même camp. À l’époque, l’armée israélienne avait affirmé que les fils de Haniyeh étaient “en route pour mener une attaque”.
Le bilan de l’agression israélienne sur la bande de Gaza, depuis le 7 octobre dernier, s’élève désormais à 37 626 morts et 86 098 blessés, en majorité des enfants, des femmes et des personnes âgées.
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