Les négociations sur Gaza reprennent, après deux mois d’arrêt, avec les efforts américains, égyptiens et israéliens au Qatar. Un responsable bien informé a déclaré à Reuters que le directeur de la CIA, le chef du Mossad israélien et le Premier ministre qatari se rencontreraient aujourd’hui dimanche, à Doha, pour entamer des négociations visant à parvenir à un nouvel accord à court terme pour un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, et la libération de certains otages détenus par le Hamas en échange de la libération de prisonniers palestiniens.
Le responsable a ajouté que les pourparlers visent à persuader Israël et le Hamas d’accepter un cessez-le-feu dans la bande de Gaza pendant moins d’un mois, dans l’espoir que cela conduise à un accord plus durable.
Le responsable a déclaré que les détails ou le nombre d’otages et de prisonniers qui seront libérés dans le cadre de cet accord ne sont pas encore clairs.
Dans ce contexte, le ministre israélien de la Défense Yoav Galant a déclaré dimanche que des « concessions douloureuses » devaient être faites pour assurer le retour des otages détenus dans la bande de Gaza, indiquant que les opérations militaires à elles seules ne permettront pas d’atteindre les objectifs de la guerre.
Lors de sa participation à la commémoration, selon le calendrier hébreu, de l’attaque lancée par le Hamas contre Israël le 7 octobre, Galant a souligné : « Tous les objectifs ne peuvent être atteints par les seules opérations militaires… Pour remplir notre devoir moral de rendre nos otages à leurs maisons, nous devrons faire de douloureuses concessions.
Mais quelles sont les principales raisons qui ont conduit à l’arrêt de ces négociations depuis août ?
La première de ces raisons est la présence israélienne dans ce qu’on appelle l’Axe de Philadelphie, le long de la frontière sud de la bande de Gaza avec l’Égypte, et l’accusation du Hamas selon laquelle Israël renie son engagement de retirer ses forces de l’Axe de Philadelphie.
Une autre raison qui a conduit à l’échec de ces négociations était les réserves d’Israël quant au nombre de prisonniers dont le Hamas exige la libération. Israël a également fixé de nouvelles conditions, notamment l’examen des Palestiniens déplacés à leur retour dans le nord de la bande de Gaza après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu.
Avec l’annonce de la reprise des négociations sur Gaza, les familles des prisonniers israéliens organisent aujourd’hui des événements et des marches à Tel Aviv pour appeler le Premier ministre Netanyahu à accorder à l’équipe de négociation un large mandat pour que la délégation israélienne à Doha revienne avec un accord pour restituer tous les otages.
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