Economie

Donald Trump annonce 200 accords douaniers… sans dire avec qui

Donald Trump annonce 200 accords douaniers… sans dire avec qui

Donald Trump a de nouveau surpris, vendredi 25 avril 2025, en affirmant avoir « conclu 200 accords » dans le cadre des négociations commerciales en cours sur les droits de douane. Une déclaration pour le moins énigmatique, puisque le président américain n’a précisé ni la nature de ces accords, ni les pays ou entreprises concernés.

Dans une interview accordée au Time Magazine, l’ancien magnat de l’immobilier devenu président a déclaré : « Vous devez comprendre que je traite avec toutes les entreprises, avec des pays très amicaux », avant d’ajouter sans sourciller : « Nous rencontrons la Chine. Nous travaillons bien avec tout le monde. J’ai conclu 200 accords. » Aucun détail supplémentaire n’a été fourni, laissant journalistes et observateurs dans une profonde perplexité.

Alors que Donald Trump assure que les négociations seront finalisées « d’ici trois ou quatre semaines », les grands partenaires commerciaux des États-Unis — Chine, Union européenne, Royaume-Uni, Canada — continuent de nier l’existence d’accords imminents. Pékin, de son côté, a même réfuté toute avancée dans les pourparlers avec Washington.

La réalité économique semble pourtant plus complexe que les déclarations enthousiastes du président américain. Selon les experts, il faut en moyenne 18 mois pour négocier un véritable accord commercial aux États-Unis. Même avec la meilleure volonté, difficile donc d’imaginer 200 accords conclus en si peu de temps, sauf peut-être dans un univers parallèle.

Donald Trump, fidèle à son style, se projette déjà en vainqueur : « Si des droits de douane de 20, 30 ou 50 % sont toujours en place dans un an, ce sera une victoire totale », a-t-il affirmé. Actuellement, le taux effectif moyen des droits de douane américains s’élève à 22,8 %, contre 2,3 % avant son arrivée à la Maison-Blanche, soit le niveau le plus élevé parmi les pays développés.

Pour le président américain, pas de doute : cette explosion des taxes sera bénéfique. « Le pays fera fortune », a-t-il assuré, expliquant que les entreprises préféreront s’installer aux États-Unis pour éviter de payer ces lourdes surtaxes.

Une vision optimiste qui semble ignorer les conséquences réelles sur l’économie mondiale… et les contradictions de ses propres annonces.

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