Les progrès réalisés depuis le début du siècle en matière de baisse de la mortalité maternelle sont en perte de vitesse, selon une nouvelle étude, qui estime à plus d’un quart de million le nombre de décès annuels liés à des grossesses et accouchements – des morts pour l’essentiel évitables.
Le nouveau millénaire avait pourtant bien commencé pour les femmes enceintes.
Depuis 2000, le monde a en effet connu une forte réduction de 40 % de la mortalité maternelle. Pour la première fois dans l’histoire récente, aucun pays ne présente des taux de mortalité maternelle extrêmement élevés, soit plus de 1.000 décès pour 100.000 naissances.
À l’inverse, plus d’un tiers des pays dans le monde affichent un taux de mortalité maternelle très faible.
« Aujourd’hui encore, quelque part dans le monde, une femme meurt toutes les deux minutes de complications liées à la grossesse et à l’accouchement », déplore le Dr Tedros, sur la base d’une estimation de 260.000 décès de femmes liées à de telles complications en 2023, l’année la plus récente pour laquelle le rapport de l’ONU fournit des donnés chiffrées.
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