Le taux d’inflation annuel a enregistré 26% pour le mois de septembre 2024 par rapport à 40,3% pour le même mois de l’année précédente, selon l’Agence centrale égyptienne pour la mobilisation publique et les statistiques.
Le taux d’inflation annuel pour l’ensemble de l’Egypte a enregistré 26% pour le mois de septembre 2024 contre 26.25% le mois dernier selon le rapport mensuel de l’Agence égyptienne centrale pour la mobilisation publique et les statistiques, publié récemment. Le taux d’inflation annuel était de 40,3% le même mois de l’année précédente.
L’indice général des prix à la consommation pour l’ensemble de l’Egypte a atteint 236,5 points pour le mois de septembre 2024.
Les variations annuelles entre septembre 2024 et septembre 2023 sont dues à une augmentation des prix dans plusieurs groupes comme le secteur de l’alimentation et des boissons (27,4%), du prêt-à-porter (24,9%), du logement, eau, électricité, gaz et combustible (17,5%), ainsi que l’électricité, le gaz et les combustibles (35,3%).
Le taux d’inflation pour le mois de septembre 2024 a enregistré une augmentation mensuelle de 2,3% par rapport au mois d’août 2024. La raison de cette augmentation est la hausse des prix de plusieurs produits dont les plus essentiels.
L’Égypte, remarquablement endettée, a déjà procédé à une dévaluation de sa monnaie de 50% ces derniers mois, alors qu’elle négocie de nouveaux crédits avec le Fonds monétaire international (FMI) qui fait du flottement de la livre une condition à son aide.
« L’unification du taux de change est cruciale car elle aide à éliminer les arriérés en devises en réduisant l’écart entre le taux de change officiel et le marché noir », a assuré dernièrement la Banque centrale égyptienne.
Depuis des mois, alors que l’inflation a atteint des niveaux assez hauts, le marché noir avait atteint un record jusqu’à 70 livres pour un dollar. Il était ensuite redescendu brusquement aux alentours du nouveau taux officiel avec l’injection par les Émirats arabes unis de 35 milliards d’investissements et de dépôts dans l’économie égyptienne.
Le gouvernement compte sur les investissements étrangers pour tenter notamment de contribuer à lever les défis de la gestion des devises étrangères en Égypte, alors que le pays s’active pour rembourser, sans accrochage, sa dette extérieure.
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