Economie

Emirates interdit les bipeurs et talkies-walkies à bord de ses avions

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La compagnie aérienne Emirates, leader au Moyen-Orient, a récemment annoncé l’interdiction de transporter des bipeurs et des talkies-walkies à bord de ses vols.

Cette mesure s’applique à tous les passagers voyageant vers, depuis, ou via Dubaï. Cette décision intervient après une vague d’explosions au Liban mi-septembre, impliquant ces appareils et imputées à Israël dans une attaque contre le Hezbollah.

Une mesure de sécurité renforcée

Dans son communiqué publié vendredi, Emirates stipule clairement : “Tous les passagers voyageant sur des vols à destination, en provenance ou via Dubaï ont interdiction de transporter des bipeurs et des talkies-walkies dans leurs bagages ou en cabine”. Cette directive de la compagnie aérienne vise à renforcer les mesures de sécurité à la suite des événements récents qui ont secoué la région.

Les bipeurs et talkies-walkies permettent de recevoir des messages et des alertes sonores via une fréquence radio indépendante des réseaux mobiles, rendant les communications plus difficiles à intercepter. Cette caractéristique technique en fait des outils potentiellement risqués dans un contexte de tensions géopolitiques.

Contexte : Les explosions au Liban et les tensions régionales

Le 17 septembre, des explosions simultanées de bipeurs utilisés par le Hezbollah au Liban ont provoqué des dizaines de morts et des milliers de blessés.

Cet incident, attribué à Israël, a mis en lumière les risques sécuritaires liés à l’utilisation de ces dispositifs. La décision d’Emirates s’inscrit dans cette logique de prévention et de sécurité accrue pour ses passagers.

Suspension de vols vers l’Iran et l’Irak

Outre l’interdiction des bipeurs et talkies-walkies, Emirates a également prolongé la suspension de ses vols vers l’Iran et l’Irak jusqu’à mardi, une mesure en vigueur depuis l’attaque iranienne de missiles contre Israël.

Les vols vers le Liban restent quant à eux suspendus jusqu’au 15 octobre, alors que les bombardements israéliens se poursuivent dans le pays.

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