Dans un revirement politique significatif, les partis séparatistes qui ont gouverné la Catalogne pendant une décennie ont perdu leur majorité lors des élections régionales qui se sont tenues ce dimanche.
Les résultats, après le dépouillement de 98% des votes, montrent un recul notable des forces indépendantistes et une progression des socialistes sous la houlette du Premier ministre espagnol Pedro Sánchez.
Les séparatistes, y compris “Ensemble pour la Catalogne” dirigé par le militant Carles Puigdemont et le parti de la Réforme constitutionnelle, considéré comme modéré, sous la direction du leader sortant Pere Aragonès, ainsi que le parti Républicain de gauche plus petit, n’ont remporté que 59 des 135 sièges du parlement régional. Cette performance est bien inférieure aux 68 sièges nécessaires pour former une majorité.
À l’opposé, les Socialistes catalans, dirigés par Salvador Illa, ont obtenu 42 sièges, légèrement au-dessus des prévisions des sondages post-électoraux. Cette montée nécessitera cependant la formation de coalitions pour établir un gouvernement majoritaire.
Cette élection marque une baisse des sentiments séparatistes en Catalogne, région qui avait tenté de se séparer de l’Espagne en octobre 2017 dans une crise majeure pour le pays. Pour Pedro Sánchez, repousser les séparatistes qui ont dominé le gouvernement régional pendant près d’une décennie représente une victoire significative dans ses efforts pour tourner la page de la crise sécessionniste. Cette victoire renforce également son mandat commencé en novembre dernier.
Pedro Sánchez a déclaré : “À partir d’aujourd’hui, une nouvelle phase commence en Catalogne pour améliorer la vie des citoyens, étendre les droits et renforcer la cohabitation.”
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