TOPSHOT - Former US President and Republican presidential candidate Donald Trump attends his criminal trial at Manhattan Criminal Court in New York City, on May 30, 2024. Jurors return Thursday to a second day of deliberations in Donald Trump's criminal trial, leaving the Republican presidential candidate and the country waiting for a decision that could upend November's election. (Photo by Mark Peterson / POOL / AFP)
Alors que Donald Trump entame son second mandat à la Maison-Blanche, les récents sondages révèlent une opinion publique divisée. Selon une enquête Reuters/Ipsos publiée le 4 mars 2025, seulement un tiers des Américains approuvent sa gestion du coût de la vie, un sujet central pour de nombreux citoyens. À l’inverse, 54 % des sondés désapprouvent sa politique économique, illustrant un climat d’inquiétude croissante face à l’inflation et à la hausse des prix.
En dépit de ces critiques, Trump conserve un taux d’approbation global de 44 %, un chiffre relativement stable et supérieur à celui de son prédécesseur Joe Biden à la fin de son mandat. Cette situation souligne la persistance d’un socle électoral solide, malgré des contestations grandissantes sur sa gestion des affaires économiques et sociales.
D’après The Times, le président Trump a débuté son second mandat avec la cote d’approbation nette la plus faible jamais enregistrée pour un président nouvellement élu depuis 1953. L’institut Gallup indique en effet que son taux net d’approbation est de -1 %, contre 0 % lors de son premier mandat en 2017.
47 % des Américains soutiennent actuellement sa présidence, tandis que 48 % la désapprouvent, traduisant une polarisation politique toujours aussi marquée. Ce clivage reflète l’opposition persistante entre ses partisans, qui louent son approche protectionniste et ses baisses d’impôts, et ses détracteurs, inquiets des réformes sociales et économiques en cours.
Les perspectives économiques semblent être l’un des principaux défis du président. Si Trump mise sur une relance économique par le biais de réformes fiscales massives et d’une hausse des droits de douane, les analystes restent sceptiques quant à l’impact réel de ces mesures. Les précédentes hausses tarifaires avaient déjà pesé sur le pouvoir d’achat des ménages et alimenté l’inflation, un problème que son administration devra impérativement maîtriser pour regagner la confiance des électeurs.
À l’approche des élections de mi-mandat, la popularité de Donald Trump sera un enjeu clé pour les Républicains, qui devront convaincre les Américains de l’efficacité des réformes en cours. Si les résultats économiques ne sont pas au rendez-vous, son taux d’approbation pourrait continuer à s’effriter, ouvrant la voie à une nouvelle bataille politique au sein même de son propre camp.
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