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La secrétaire sortante du Trésor américain, Janet Yellen, a annoncé vendredi que les États-Unis ont atteint leur plafond de dette, fixé à 36 000 milliards de dollars. Face à cette situation critique, le ministère des Finances prendra des mesures extraordinaires à partir du 21 janvier, date marquant l’entrée en fonction du président élu Donald Trump.
Gel des dépenses pour éviter un défaut de paiement
Ces mesures incluent la suspension temporaire des versements dans plusieurs fonds publics, notamment ceux liés aux retraites, à la santé et à l’invalidité des fonctionnaires. Janet Yellen a toutefois assuré que les bénéficiaires de ces fonds ne seront pas directement affectés. Ces ajustements visent à garantir le paiement des factures de l’État et à éviter des répercussions négatives sur les fournisseurs et l’économie.
Ces actions, bien que nécessaires, ne sont qu’une solution temporaire. Si le Congrès ne parvient pas à relever ou suspendre le plafond de la dette, les États-Unis pourraient à terme se retrouver en défaut de paiement, un scénario qui ébranlerait la confiance des créanciers et l’économie mondiale.
Un appel urgent au Congrès
Janet Yellen a exhorté le Congrès à agir rapidement pour préserver la confiance des créanciers envers les États-Unis. “Le temps que dureront ces mesures est incertain, en raison des fluctuations des dépenses et des recettes du gouvernement”, a-t-elle précisé dans une lettre adressée aux responsables du Congrès.
L’approche de Donald Trump : réduire les dépenses fédérales
Le président élu Donald Trump, qui prendra ses fonctions le 20 janvier, a promis de s’attaquer aux déséquilibres budgétaires en réduisant les dépenses de l’État fédéral tout en continuant à diminuer les impôts. Il mise également sur des droits de douane additionnels pour augmenter les recettes.
Scott Bessent, le futur secrétaire au Trésor désigné par Trump, a déclaré devant les sénateurs : “Les États-Unis ne feront pas défaut sur leur dette sous ma supervision.”
Un problème récurrent dans l’histoire des États-Unis
Le relèvement ou la suspension du plafond de la dette est une pratique courante dans l’histoire financière américaine, avec 78 ajustements depuis 1960. Ce mécanisme a été utilisé 49 fois sous des présidences républicaines et 29 fois sous des administrations démocrates, selon le département du Trésor.
Cependant, les prévisions économiques sont préoccupantes. Un rapport officiel publié récemment prévoit que la dette publique atteindra 118 % du PIB américain en 2035, contre 100 % en 2025, soulignant ainsi l’urgence de réformes budgétaires durables.
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