“L’activité de la recharge électrique des véhicules sera organisée par un cahier des charges. L’Etat n’interviendra pas dans la fixation des prix qui seront déterminés par l’investisseur selon les spécificités techniques de la station de recharge”, a annoncé Fethi Hanchi, Directeur général de l’Agence nationale de maîtrise de l’énergie (ANME) dans une déclaration accordée à Tunisie Numérique.
Et d’ajouter: “Il n’y a pas de raisons d’appliquer des textes réglementaires compliqués. L’objectif consiste plutôt à faciliter les procédures pour encourager les investissements dans ce domaine et l’achat de véhicules électriques qui assurent une efficacité énergétique estimée entre 50% et 70%”.
Fethi Hanchi a, en outre, souligné que le développement des technologies nécessite des ressources humaines, c’est pourquoi des cycles de formation sont destinées aux parties prenantes (Cetime, Innorpi…) et aux entreprises souhaitant investir dans la mobilité électrique et la recharge électrique des voitures.
“Des formations seront assurées aussi au profit des diplômés de l’enseignement supérieur, en partenariat avec des partenaires internationaux, pour leur permettre d’accéder à ce marché”, a fait savoir le Directeur général de l’ANME qui a dévoilé un programme national dédié au déploiement de voitures administratives par des véhicules électriques.
“Environ 70 véhicules ont été déjà commandés. Un autre appel d’offres sera lancé dans ce sens pour l’acquisition de nouveaux véhicules électriques au profit du secteur public”, annonce Fethi Hanchi qui a fait savoir que 80 points de recharges sont en cours d’installation en partenariat avec les municipalités et 80 autres points de recharges ont été installés par des privés (hôtels et concessionnaires automobiles).
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