Durant les cinq premiers mois de l’année 2023, les investissements déclarés dans les industries totalement exportatrices ont enregistré une hausse de 38.7% par rapport à la même période de l’année précédente pour atteindre la valeur de 527.9 millions de dinars (MD) et ce, selon le nouveau bulletin de conjoncture de l’Agence de Promotion de l’Industrie et de l’Innovation (APII) paru hier jeudi 22 juin 2023.
L’investissement en bonne posture
En somme, l’investissement déclaré dans le secteur industriel a culminé, durant la période mai 2022 -mai 2023, à 1148.5 millions de dinars (MD) en augmentation de 26.6 %. Le nombre de projets déclarés a évolué sur la période de 6.8% à 1380,
Durant les cinq premiers mois de l’année 2023, les secteurs qui ont connu des augmentations aux niveaux des investissements déclarés sont le secteur des industries des matériaux de construction, de la céramique et du verre (+373.6%), le secteur des industries mécaniques et électroniques (+18.6%), le secteur des industries chimiques (+152.4%), le secteur des industries du textile et de l’habillement (+91.7%) et le secteur des industries diverses (+23.2%).
Il est à noter que 61% des investissements déclarés sont dans le cadre des projets de création.
L’investissement déclaré dans les zones de développement régional s’est apprécié à son tour de 40.8% avec 561.8 MD.
Nouveau code des investissements à l’horizon
Samir Saïed, le ministre de l’Economie et de la Planification a assuré dernièrement, dans une déclaration médiatique, qu’un nouveau code des investissements est prêt et sera, prochainement, soumis à l’Assemblée des représentants du peuple.
D’après Saïed, le nouveau code représente un saut qualitatif en matière d’investissement et de changement du modèle du développement ajoutant que la Tunisie a besoin, aujourd’hui, d’une révolution législative, étant donné qu’il existe des lois entravant les investisseurs, devant être revus et corrigés, à l’instar de la loi des marchés et du code des investissements.
Le ministre a souligné « la nécessité de relancer l’investissement, étant donné qu’il représente la solution en matière d’entreprenariat, et du fait que la fonction publique ne peut recruter plus ». « La Tunisie affiche un indicateur record, sur le plan international, en termes de masse salariale des fonctionnaires, laquelle équivaut à 16 % du PIB, ce qui représente une hémorragie des finances publiques », a-t-il précisé.
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