(FILES) President of the French far-right Rassemblement National (RN) parliamentary group Marine Le Pen delivers a speech during a campaign meeting for the forthcoming European union (EU) parliamentary elections scheduled for June 2024, in Perpignan, southern France, on May 1, 2024. President of the French far-right Rassemblement National (RN) parliamentary group Marine Le Pen takes the opportunity to condemn the "stigmatisation of Jews" by the "extreme left" after France's left-wing La France Insoumise (LFI) party leader Jean-Luc Melenchon (not in the picture), "horrified" by the facts, denounced "anti-Semitic racism", on June 19, 2024. (Photo by Ed JONES / AFP)
Dans le cadre du procès des assistants parlementaires du Rassemblement national (ex-Front national), le ministère public a requis, mercredi, une peine de cinq ans de prison, dont deux ans ferme aménageables, ainsi qu’une peine d’inéligibilité de cinq ans contre Marine Le Pen.
La présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale est accusée, aux côtés de son parti et de 24 autres prévenus, d’avoir orchestré un « système organisé » de détournement de fonds publics au détriment du Parlement européen.
En plus de la peine de prison, l’accusation a demandé une amende de 300 000 euros contre Marine Le Pen. La peine d’inéligibilité inclurait une exécution provisoire, ce qui signifierait son application immédiate, même en cas d’appel.
La présidente du RN dénonce la « violence » et l’« outrance » des réquisitions, affirmant qu’il s’agit d’une volonté de « ruiner le parti ».
Un système présumé de détournement en place depuis 2004
Lors des réquisitions, les procureurs ont décrit ce qu’ils considèrent comme une « architecture » d’un système frauduleux présumé, mis en place au sein du Front national entre 2004 et 2016.
Ce système consistait, selon l’accusation, à employer des assistants parlementaires européens pour le parti, des postes jugés « fictifs » par l’accusation, mais financés par les fonds du Parlement européen.
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