Après l’attaque meurtrière au couteau survenue à Mulhouse samedi 22 février, le gouvernement français annonce la tenue d’un conseil interministériel sur l’immigration ce mercredi 26 février.
Cette réunion fait suite à la révélation que le suspect, un Algérien de 37 ans en situation irrégulière, était sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF), mais que l’Algérie avait refusé de le reprendre à 10 reprises.
L’homme soupçonné d’avoir commis cet attentat mortel, qui a causé la mort d’un civil et blessé grièvement trois policiers municipaux, était déjà fiché pour radicalisation. Malgré son OQTF en vigueur, les autorités françaises n’ont pas réussi à l’expulser en raison du refus de l’Algérie de le reprendre.
Cette situation rappelle l’attentat de la tour Eiffel en décembre 2023, où un autre individu radicalisé en situation irrégulière avait commis une attaque meurtrière.
Suite à l’attaque de Mulhouse, le Premier ministre François Bayrou a convoqué un conseil interministériel sur l’immigration. Jean-Noël Barrot, ministre des Affaires étrangères, a déclaré que cette réunion viserait à renforcer les mesures d’expulsion et à améliorer la coopération avec les pays d’origine des personnes sous OQTF.
📌 Objectifs du conseil interministériel :
✅ Étudier les blocages diplomatiques avec certains pays refusant de reprendre leurs ressortissants expulsés.
✅ Examiner des sanctions et restrictions contre les États non coopératifs.
✅ Améliorer les procédures d’expulsion pour les rendre plus efficaces et rapides.
Jean-Noël Barrot a par ailleurs demandé aux 19 ambassadeurs français concernés par cette problématique de rédiger un rapport détaillé, qui sera présenté mercredi.
L’attaque de Mulhouse remet en lumière les difficultés de la France à expulser certains étrangers en situation irrégulière. Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, a directement mis en cause l’Algérie, accusant le pays de refuser systématiquement les rapatriements de ses ressortissants sous OQTF.
⚠ Les chiffres annoncé par le ministre :
🔹 L’Algérie a refusé à 10 reprises d’accueillir le suspect de l’attaque de Mulhouse.
🔹 Des milliers de personnes sous OQTF restent en France faute de solutions diplomatiques.
Le gouvernement pourrait ainsi durcir sa position vis-à-vis des États récalcitrants, avec des mesures de rétorsion économiques ou diplomatiques.
L’exécutif français, sous pression après cet attentat, pourrait annoncer des mesures fortes mercredi pour renforcer le contrôle des étrangers en situation irrégulière.
🔴 Les pistes envisagées incluent :
📌 Un renforcement des dispositifs de surveillance des individus radicalisés.
📌 Des restrictions de visas pour les pays non coopératifs.
📌 Une accélération des procédures d’expulsion et un suivi plus strict des OQTF.
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