Kemi Seba, figure emblématique du panafricanisme, a été libéré le 17 octobre à Paris, après avoir été placé en garde à vue trois jours plus tôt pour des soupçons d’ingérence étrangère. À sa sortie, le militant a réaffirmé son engagement contre le néocolonialisme et sa volonté de poursuivre la lutte pour la « décolonisation ultime du continent africain et de sa diaspora ».
Seba a déclaré : « L’élite néocolonialiste française sait très bien que me garder à l’ombre trop longtemps serait très dangereux pour elle, vu notre audience en Afrique et aux Antilles », rappelant que son influence et celle de ses partisans continuent de croître. Il a souligné que cette détention n’affaiblirait en rien son engagement et que « la peur n’a jamais coulé dans mes veines ».
S’exprimant sur les raisons de son séjour en France, Kemi Seba a expliqué qu’il était venu rendre visite à un membre malade de sa famille et rencontrer des opposants à Patrice Talon, président du Bénin. Le militant a ensuite conclu son discours en évoquant sa foi et son espoir de justice : « Le colon a ses plans. Dieu a les siens. Et Dieu est le meilleur des planificateurs ».
Interpellé le 14 octobre à Paris, Kemi Seba a été relâché le 17 octobre sans qu’aucune charge ne soit retenue contre lui. L’incident, bien qu’éphémère, a de nouveau attiré l’attention sur sa figure et renforcé son message de résistance face aux systèmes qu’il considère oppressifs envers les populations africaines et afro-descendantes.
Laissez un commentaire