Le parquet de Paris a requis, mercredi 26 février 2025, la réclusion criminelle à perpétuité non réductible à l’encontre du Tunisien Ibrahim Aouissaoui, accusé d’avoir tué trois personnes en 2020 à la cathédrale Notre-Dame de Nice (sud-est de la France).
La réclusion à perpétuité sans commutation est la peine la plus sévère prévue par la loi et est rarement imposée par le pouvoir judiciaire.
Dans des affaires de terrorisme, cette décision a été rendue contre le Français Salah Abdeslam, accusé d’avoir perpétré les attentats du 13 novembre 2015, qui ont fait 130 morts à Paris.
Les procureurs du parquet antiterroriste ont pointé la “dangerosité indéniable” d’Ibrahim Aouissaoui, “prisonnier de son fanatisme totalitaire et barbare”.
Lorsqu’un procureur lui a rappelé que l’accusé était « possédé par l’idéologie djihadiste », le Tunisien de 25 ans a crié en arabe : « Ce n’est pas du terrorisme », avant que son avocat ne le réprimande sévèrement et ne lui ordonne de se taire.
Le parquet a déclaré qu’Aouissaoui avait fait preuve d’une « brutalité sans précédent » en agressant Nadine Vincent, 60 ans, avec un couteau de cuisine et en lui tranchant la gorge, en poignardant 24 fois la Franco-Brésilienne Simone Barreto Silva, 44 ans, avant qu’elle ne meure de ses blessures, et en égorgeant le prêtre Vincent Loquis, 55 ans, père de deux filles.
« La peine requise doit être proportionnée à la brutalité » de l’acte, a déclaré un procureur.
Après avoir nié les faits, invoquant des pertes de mémoire, il a admis avoir commis l’agression. Le verdict tombé ce soir, à confirmé cette peine requise.
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