Le tribunal correctionnel de Nice a requis 30 mois de prison contre Amira Z., une militante propalestinienne, après la diffusion de messages antisémites et d’apologie du terrorisme sur le réseau social X (anciennement Twitter).
Amira Z., fondatrice de l’association «Nice à Gaza», était jugée pour 13 infractions, dont «apologie du terrorisme» et «apologie de crimes contre l’humanité».
Entre le 27 juin et le 7 septembre, Amira Z. a publié plusieurs messages jugés d’une grande violence, notamment en soutien aux attaques du Hamas du 7 octobre 2023. Elle a “osé” qualifier ces événements de «légitime défense pour les Palestiniens» et a salué Yahya Sinwar, leader du Hamas, comme le «nouveau visage de la résistance».
Elle est également accusée d’avoir diffusé des tweets antisémites, tels que «Depuis le 7 octobre, je suis antisémite» et «Hitler a fait une grosse erreur. Il aurait dû vous mettre tous dans les chambres à gaz».
Devant le tribunal, Amira Z. a tenté de nuancer ses propos en déclarant : «Le 7 octobre est un acte terroriste», un changement qu’elle attribue à sa détention provisoire à la maison d’arrêt de Nice. Elle a néanmoins reconnu l’intégralité des propos qui lui étaient reprochés et a déclaré que certains étaient de l’«humour» ou relevaient de la «maladresse».
Une défense qui n’a pas convaincu les parties civiles, parmi lesquelles figuraient la Licra, le Crif, et l’Organisation juive européenne.
Au-delà des publications, Amira Z. a partagé des caricatures et des propos visant à dénigrer la communauté juive, ce qui a conduit à l’ouverture d’une enquête par la police judiciaire. L’accusée, qui s’est formée à la religion musulmane via YouTube, a tenté de justifier ses actes par une opposition au sionisme, mais cette ligne de défense a été jugée insuffisante.
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