Economie

France – Première déclaration contestée du nouveau ministre de l’Économie et premières critiques en vue

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Nommé tout juste hier ministre de l’Économie, Antoine Armand a pris une position contestée sur la question de la fiscalité. Dans une interview au JDD, Armand a affirmé qu’il ne serait “pas responsable d’écarter certains prélèvements exceptionnels”, malgré la volonté du gouvernement de Michel Barnier de ne pas alourdir la pression fiscale sur les classes moyennes. Tout en rassurant sur l’absence de hausse d’impôts pour les travailleurs, il a souligné l’importance de réduire la dépense publique et d’améliorer son efficacité.

Armand, fidèle à la ligne macroniste, s’est montré flou sur les futures orientations fiscales du gouvernement, rappelant que le Premier ministre Michel Barnier et le ministre du Budget, Laurent Saint-Martin, définiront les grandes lignes de la politique fiscale. Il a néanmoins insisté sur la nécessité de soutenir les classes moyennes qui, selon lui, “travaillent et contribuent à la solidarité nationale”.

Pour le nouveau locataire de Bercy, il est primordial d’envisager des mesures ciblées qui permettraient de répondre aux défis budgétaires tout en évitant une politique de “confiscation fiscale”. Armand a cependant précisé qu’il ne s’agit pas d’une “doctrine”, mais bien d’une approche pragmatique en réponse à une situation budgétaire tendue.

Toutefois, ce genre de déclaration risque fortement de rencontrer une opposition dans un pays déjà largement critiqué pour sa pression fiscale élevée.

La France, souvent accusée de faire fuir ses contribuables les plus riches en raison de sa fiscalité, pourrait voir cette proposition de prélèvements exceptionnels alimenter encore davantage les débats sur l’attractivité économique du pays.

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