Le chanteur à succès Slimane est en pleine tempête judiciaire. Une enquête pour “agression sexuelle et tentative d’agression sexuelle” a été diligentée, rapporte BFMTV ce mardi 19 novembre. Les investigations sont confiées à la Division de la criminalité organisée et spécialisée de la direction Interdépartementale de la Police Nationale de la Loire.
C’est la deuxième enquête préliminaire qui cible l’artiste. La première, pour “harcèlement sexuel“, a été ouverte le 7 novembre 2024 par le parquet de Saint-Etienne, suite à une plainte déposée le 28 octobre dernier. Les faits consignés dans la première plainte se seraient produits en décembre dernier en marge d’un concert au Zénith de Saint-Étienne…
D’après une source au fait de l’enquête les faits reprochés au chanteur auraient eu lieu sur 2 séquences : le 17 décembre 2023 – après la prestation de Slimane -, puis dans la nuit du 17 au 18 décembre. L’artiste en était alors à la 6e date du “Cupidon Tour“, qu’il a entamé 18 jours plus tôt.
Selon une autre source dans sa plainte un ancien technicien accuse Slimane de l’avoir “plaqué contre un mur” et d’avoir sollicité un “rapport sexuel“. Ces faits se seraient produits le 17 décembre 2023 dans la soirée après le spectacle servi par le chanteur au Zénith de Saint-Étienne. Le technicien dit avoir repoussé ses avances et aurait par la suite reçu “plusieurs messages à caractère sexuel“. Le plaignant indique la nuit du 17 au 18 décembre 2023.
Ce premier plaignant a été auditionné le lundi 18 novembre 2024 par les enquêteurs, dans le cadre de l’enquête préliminaire diligentée par le procureur de Saint-Étienne. La deuxième plainte, déposée lundi 18 novembre, a été déballé par “Le Parisien”. Ici on parle d'”agression sexuelle et tentative d’agression sexuelle“. Le deuxième plaignant, 33 ans, est lui aussi un ancien technicien de la tournée de Slimane.
Là aussi les faits dateraient de la nuit du 17 au 18 décembre 2023, après le concert de Slimane au Zénith de Saint-Étienne. L’avocate du premier plaignant n’a pas souhaité s’exprimer sur cette affaire, idem pour les proches de la star. A noter que le “harcèlement sexuel aggravé par l’utilisation d’un support numérique ou électronique” est sanctionnée de 3 ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende…
Mais à ce stade nous précisons que ça reste des présomptions, il revient à la justice de faire la lumière sur ces dossiers et de dire le droit.
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