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France Travail 2025 : Les algorithmes qui révolutionneront le contrôle des chômeurs

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Dès janvier 2025, la loi sur le plein-emploi entrera en vigueur en France, marquant un tournant majeur dans le contrôle des demandeurs d’emploi. Cette réforme, qui inclut la généralisation du dispositif « CRE rénové » (contrôle de la recherche d’emploi), promet de transformer radicalement le suivi des chômeurs.

Un objectif pharaonique

La loi sur le plein-emploi fixe un objectif ambitieux : tripler le nombre de contrôles des demandeurs d’emploi pour atteindre 1,5 million d’ici 2027. France Travail se prépare à une automatisation accrue des avertissements et des sanctions pour y parvenir. Cette réforme soulève des questions cruciales sur l’équité et l’efficacité des contrôles automatisés.

Automatisation des contrôles

Pour atteindre cet objectif pharaonique de 1,5 million de contrôles d’ici 2027, France Travail mise sur l’automatisation des avertissements et des sanctions. Les demandeurs d’emploi risquent de faire face à des radiations automatiques dès l’année prochaine. Cette automatisation est nécessaire dans un contexte de suppressions de postes au sein de l’opérateur public français, où les agents sont déjà sous tension.

Risques d’arbitraire

L’automatisation des contrôles et des sanctions soulève des préoccupations quant au risque d’arbitraire. Les décisions prises par des algorithmes pourraient manquer de nuance et de contextualisation, entraînant des sanctions injustes pour les demandeurs d’emploi.

Conséquences pour les demandeurs d’emploi

Les demandeurs d’emploi seront les premiers impactés par cette réforme. Les radiations automatiques pourraient entraîner des situations de précarité accrue pour ceux qui sont déjà en difficulté. La mise en place de ces contrôles automatisés nécessitera une vigilance accrue pour garantir l’équité et la justice sociale.

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