À quelques jours de la rentrée scolaire 2023, les parents et les enseignants français espéraient des nouvelles rassurantes quant à la disponibilité des enseignants. Cependant, le ministre de l’Éducation de l’époque, Gabriel Attal, a focalisé son attention sur la scène politique avec une annonce controversée : l’interdiction de l’abaya dans les écoles de la République.
Ciblage clair des Musulmans
Cette décision, visant clairement les musulmans, rappelle la loi de 2004 interdisant les symboles religieux dans les écoles. L’abaya, peu connue en France avant cette loi, a été expliquée aux lecteurs par le journal Le Monde.
Attal, rapidement promu Premier ministre, a célébré l’interdiction de ce vêtement comme un succès majeur. Cette mesure s’inscrit dans une longue série de restrictions visant les musulmans en France, alimentant une migration inverse de ceux cherchant un environnement plus tolérant.
Islamophobie institutionnalisée
La politique d’Attal intervient dans un contexte où le président Emmanuel Macron et d’autres responsables, comme Marine Le Pen, affirment cibler l’islamisme politique, non l’islam lui-même.
Cependant, des figures comme Éric Zemmour et autres soutiennent que l’islam en général pose problème, reflétant une islamophobie institutionnalisée renforcée par des médias comme CNews.
Débat sur l’Islamophobie
Le débat sur l’islamophobie en France est ancien et controversé. De nombreuses personnalités politiques et médiatiques évitent le terme, préférant parler de “racisme contre les musulmans”.
Les musulmans sont souvent présentés comme une menace à la liberté d’expression.
Pression croissante et discrimination
La France, inquiète de l’influence islamique depuis des décennies, a vu Macron adopter des idées de l’extrême droite pour combattre le “séparatisme islamiste”.
La réponse répressive à l’assassinat de Samuel Paty et la promotion de lois comme celle sur le séparatisme en sont des exemples.
Fuite des cerveaux Musulmans vers des pays plus inclusifs
L’islamophobie et le racisme poussent de nombreux musulmans français à quitter le pays. SOS Racisme a montré que les chances de trouver un logement sont nettement plus faibles pour les personnes d’origine maghrébine ou africaine, indépendamment de leur niveau de religiosité.
Ce climat pousse des diplômés à émigrer, cherchant des opportunités équitables ailleurs.
Le New York Times a rapporté des histoires de musulmans quittant la France pour des pays comme les États-Unis, le Canada ou la Grande-Bretagne, attirés par des sociétés plus inclusives et des opportunités professionnelles équitables.
Les pays du golf qui sont devenus plus “ouverts et tolérants” sont également une destination majeure des français musulamans diplômés.
Le manque de statistiques ethniques et religieuses en France complique l’étude de cette fuite des cerveaux, mais des estimations parlent de plusieurs centaines de milliers de musulmans français ont quitté la France.
Intensification des sentiments anti-Musulmans
La politique française, en particulier sous Macron, a intensifié les sentiments anti-musulmans, accentuant la “grande évasion” des musulmans diplômés.
Les discriminations dans le secteur de l’emploi et l’hostilité croissante envers l’islam contribuent à cette tendance.
Exacerbation des tensions avec la guerre à Gaza
La récente guerre à Gaza a encore exacerbé les tensions. Les musulmans exprimant leur soutien à la Palestine risquent des accusations de promotion du terrorisme.
Des histoires de musulmans, arrêtée pour un post sur les réseaux sociaux, illustrent la répression croissante dans le pays jadis était un exemple des droits de d’homme et de liberté d’expression.
L’ascension de l’extrême droite en France
La France, confrontée à la montée de l’extrême droite, voit sa scène politique évoluer.
Marine Le Pen, qui a triomphé aux élections européennes de juin, pourrait peut-être forcer Macron à cohabiter avec un Premier ministre d’extrême droite, bouleversant davantage la dynamique politique française.
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