Diaspora

Gad Elmaleh : pourquoi l’humoriste préféré des Français n’a jamais demandé la nationalité française

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Gad Elmaleh, l’une des figures les plus aimées de l’humour en France, a surpris son public en révélant qu’il n’avait jamais finalisé les démarches pour obtenir la nationalité française.

Dans une interview diffusée dimanche 5 janvier sur France 2 dans 20h30, l’humoriste de 53 ans a expliqué les raisons derrière cette décision inhabituelle.

“Un tel travail que j’ai lâché l’affaire”

Né à Casablanca, au Maroc, et détenteur de la nationalité canadienne depuis les années 1990, Gad Elmaleh vit en France depuis plusieurs années et a bâti une carrière impressionnante dans le paysage culturel français. Cependant, il ne possède pas le passeport français.

Lors de son entretien, il a confié avoir abandonné les démarches administratives pour acquérir la citoyenneté française en raison de leur complexité.
« J’avais commencé les démarches il y a très longtemps, et c’était un tel travail que j’ai lâché l’affaire », a-t-il déclaré.

L’humoriste a également exprimé son attachement à sa position d’immigré bien intégré en France :
« J’ai aimé l’idée d’être un immigré en France pour qui ça se passe très bien, qui vit la vie des Français, et qui n’a pas besoin de devenir Français pour être aimé et apprécié. »

Une carrière florissante malgré tout

Cette absence de nationalité française ne l’a pas empêché de s’imposer comme un incontournable de la scène culturelle hexagonale. Avec ses talents d’imitation et son humour unique, Gad Elmaleh connaît depuis près de 20 ans un succès retentissant, que ce soit sur les planches ou au cinéma.

Actuellement, l’artiste se prépare à présenter son tout dernier spectacle, intitulé “Lui-même”, au Dôme de Paris à partir du 28 janvier. Une tournée dans toute la France est prévue jusqu’en juin 2025, confirmant ainsi son statut d’icône culturelle dans le pays.

Une relation spéciale avec le public français

Malgré sa nationalité marocaine et canadienne, Gad Elmaleh a su conquérir le cœur des Français, qui l’ont adopté comme l’un des leurs. Ce lien particulier, basé sur l’humour et la proximité, illustre qu’il est possible de s’intégrer pleinement sans pour autant se conformer à tous les symboles administratifs.

 

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